Durant sa formation, Tiffany a été amplement en contact avec le mouvement Arts and Crafts britannique, cousin de l'art nouveau. Dès le début de sa carrière dans le verre, il a visité Nancy, l'un des centres de l'art nouveau francophone avec Bruxelles. Il aurait aussi voyagé en Bohême pour y recruter des verriers tchèques, qui se distinguaient avec une version plus symbolique de l'art nouveau, dont le chef de file était Alfons Mucha.

La relation de Tiffany avec le célèbre verrier de Nancy Émile Gallé reste une énigme. « On sait qu'il a visité son atelier, mais on n'est pas certain qu'il l'a rencontré, dit la commissaire Rosalind Pepall. Ça serait logique puisqu'il aimait rencontrer d'autres créateurs et observer leur travail. »

Toutes ces versions de l'art nouveau sont nés de manière à peu près indépendante, selon Mme Pepall. Tous partageaient un intérêt pour la vie naturelle et les formes sinueuses, mais chacun avait ses caractéristiques propres