Le premier week-end de février s'annonce très froid ! Voici quelques suggestions pour rester au chaud.

Conférence ludique à l'Agora de la danse

Conférence dansée tout aussi ludique que pédagogique, Destination Danse a été imaginée par la chorégraphe Dominique Porte, en collaboration avec le dramaturge Armande Menicacci et les interprètes de cette nouvelle création destinée aux 8 ans et plus, qui sera présentée le 4 février à 16h à l’Agora de la danse. En présentant de façon visuelle et animée l’histoire de la danse et en s’inspirant des histoires personnelles des danseurs, la création veut attiser la curiosité sur le métier de danseur et partager le plaisir de bouger.

Iris Gagnon Paradis, La Presse

Consultez le site de l'Agora de la danse

Musique et septième art à la Maison symphonique

PHOTO TAM LAN TRUONG FOURNIE PAR LE FILMHARMONIQUE

Le chef Francis Choinière et l'ensemble FILMharmonique présentent un concert hommage au cinéma

Musique et septième art feront bon ménage vendredi à la Maison symphonique avec la présentation du concert L’univers symphonique du cinéma. Présenté par l’ensemble FILMharmonique, sous la direction de Francis Choinière, ce spectacle rassemble certains des plus beaux airs entendus au cinéma, dont des pièces tirées de La liste de Schindler, Cinéma Paradiso et Quelque part dans le temps (notamment la Rhapsodie sur un thème de Paganini de Rachmaninov). Des pièces du compositeur québécois François Dompierre sont aussi prévues au programme. Le spectacle se déplace à Québec samedi, puis à Sherbrooke le 23 février.

Stéphanie Morin, La Presse

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La roue Cyr à l'honneur à la Tohu

PHOTO JULIE MOUTON, FOURNIE PAR LA TOHU

La roue Cyr est à l'honneur dans le spectacle Diptyque.

La roue Cyr est à l’honneur du 2 au 4 février à la Tohu. La Compagnie 7Bis, qui se veut un trait d’union entre l’Europe et l’Amérique du Sud, propose Diptyque, un spectacle de cirque composé de deux solos indépendants de 30 minutes chacun. Leurs titres : Lontano et Instante. Les deux danseurs et acrobates Juan Ignacio Tula et Marica Marinoni proposent des dialogues entre le corps et la roue qui se veulent « poignants et hypnotiques. » Un spectacle exclusivement consacré à la roue Cyr, destiné à un public de 6 ans et plus.

Stéphanie Morin, La Presse

Consultez le site de la Tohu

Glaçante dystopie au Centre du Théâtre d’Aujourd’hui

PHOTO VALÉRIE REMISE, FOURNIE PAR LE CTDA

Alexandre Bergeron et Diane Lavallée brillent dans Clandestines

Le Centre du Théâtre d'Aujourd'hui accueille sur ses planches la pièce Clandestines qui met en vedette Alexandre Bergeron et Diane Lavallée. L'action se déroule à Montréal en 2025, époque où les médecins sont de plus en plus réticents à pratiquer des avortements et les mouvements pro-vie de plus en plus présents. « Séparée en deux actes très distincts par le ton et la distribution, Clandestines est sans conteste l’un des textes les plus forts signés par le duo d’autrices Marie-Ève Milot et Marie-Claude St-Laurent », mentionne notre journaliste Stéphanie Morin dans sa critique parue le 29 janvier. Il faut toutefois faire vite pour se procurer des billets.

Lisez la critique de notre journaliste Consultez le site du Centre du Théâtre d'Aujourd'hui

Cloud Bodies à la SAT

PHOTO ASH KG, FOURNIE PAR LA SAT

Cloud Bodies, imaginé par Allison Moore, allie création audiovisuelle en direct et chorégraphie.

Performance multidisciplinaire et immersive présentée sous le dôme de la SAT jusqu’au 3 février, Cloud Bodies, imaginé par Allison Moore, allie création audiovisuelle en direct et chorégraphie. Capturés en direct, les mouvements de la danseuse Lucy Fandel deviennent des métadonnées géométriques projetées sur le dôme, les mouvements du corps fusionnant avec des paysages numériques dans cet espace virtuel. Quand la topographie des corps se mute en topographie du monde naturel...

Iris Gagnon-Paradis, La Presse

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Honoré de Balzac au Théâtre Denise-Pelletier

PHOTO DAVIS OSPINA, FOURNIE PAR LE THÉÂTRE DENISE-PELLETIER

Alex Bergeron et Karine Gonthier-Hyndman, dans la comédie Le faiseur

Le faiseur, adaptation contemporaine de la pièce Mercadet ou Le faiseur d'Honoré de Balzac, est présenté au Théâtre Denise-Pelletier. Mercadet, un spéculateur rusé, ne vit que pour faire de l'argent. La pièce explique l'histoire de ce financier qui entraînera sa famille dans son délire. « Si Le faiseur demeure une comédie pour jeune et moins jeune publics, son évocation des dérives du capitalisme financier, sa démonstration du grand vide d’une humanité où tout n’est que marchandage, sa vision surréaliste de notre monde porté par l’appât du gain, illusionné par l’argent, donnent à cette adaptation des airs de dystopie. Car ce texte a de quoi nous faire réfléchir », explique notre critique Luc Boulanger.

Lisez l’article de notre journaliste Consultez le site du Théâtre Denise-Pelletier

Au cinéma : Infinity Pool et Living

Le cinéaste canadien Brandon Cronenberg nous propose, pour son troisième long métrage, un thriller de science-fiction. L'auteur d'un seul roman, James (Alexander Skarsgård) et son épouse (Cleopatra Coleman) rencontrent Gabi (Mia Goth) et son époux Alban (Jalil Lespert) en voyage dans une station balnéaire d'Europe de l'Est. Cette escapade, qui devait à prime abord inspirer l'écrivain, prendra un virage inattendu. Le réalisateur Brandon Cronenberg « réussit à créer une ambiance inquiétante, suffocante, anxiogène, grâce à une réalisation tour à tour nerveuse et atmosphérique, d’images saccadées et de ralentis psychédéliques. La musique lancinante ajoute à cette impression d’oppression et d’angoisse », estime notre chroniqueur Marc Cassivi.

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Living est le remake du film Ikiru d'Akira Kurosawa, qui raconte l'histoire d'un fonctionnaire veuf et souffrant d'un cancer qui cherche à donner du sens à sa vie. L'acteur britannique Bill Nighy (Love Actually, Pirates of the Caribbean) personnifie l'homme d'une main de maître. Sa prestation lui a valu une nomination à la prochaine soirée des Oscars. «  Le cinéaste sud-africain Oliver Hermanus utilise les contrastes pour rappeler la beauté du monde, accentuant son espoir. Sa mise en scène raffinée rend autant hommage aux vieux classiques anglais qu’à Kurosawa dont il emprunte les effets de montage, soignant chacun de ses plans tout en faisant appel à l’élégante musique d’Emilie Levienaise-Farrouch », explique notre collaborateur Martin Gignac.

Lisez la critique de Martin Gignac Consultez l’horaire cinéma