Une part de nous souhaiterait visionner toutes les œuvres du Festival international du film sur l’art (FIFA) : documentaires engagés, courts et longs métrages d’ici et d’ailleurs, cartes blanches inspirantes, etc. Mais puisqu’il faut faire des choix, nous avons sélectionné quelques perles à découvrir dans la riche programmation de cette 40e édition qui se tient jusqu’au 27 mars en formule hybride.

La Nuit de la danse Au Théâtre Outremont

À voir l’enthousiasme associé au retour de la danse dans les bars le week-end dernier, parions que les amateurs n’auront jamais trop d’une soirée entière consacrée aux films sur la danse. En effet, les festivaliers sont conviés à un marathon de sept heures au Théâtre Outremont, afin de regarder des perspectives en mouvements venues de Chine, d’Australie, du Canada, du Royaume-Uni, de Pologne et d’ailleurs. Ce sera l’occasion de capter l’essence de grands talents comme Hofesh Shechter, Mélanie Demers, Édouard Lock, Mistaya Hemingway, Margie Gillis et Louise Lecavalier. Le chorégraphe Frédérick Gravel offrira une performance exclusive en personne. La soirée est animée par Geneviève Borne.

Le 18 mars

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305 Bellechasse

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305 Bellechasse

Pour certains, il s’agit simplement de l’adresse d’une ancienne usine de pâtes Catelli. Pour d’autres, c’était l’édifice dans lequel se réfugiaient des dizaines d’artistes visuels – établis ou en montée – pour créer, se rencontrer et s’inspirer. Comme c’est parfois le cas, la présence de jeunes créateurs dans un lieu peu fréquenté attire les regards, augmente l’intérêt d’un secteur et interpelle les promoteurs immobiliers. Inévitablement, ces derniers ont choisi de transformer ce carrefour de création, au confluent de la Petite Italie, du Mile End et de la Petite-Patrie, après avoir expulsé les artistes. Le documentaire de Maxime-Claude L’Écuyer illustre la joie de l’avant et la peur de l’après.

En ligne et au CCA le 26 mars

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La somme de nos rêves

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La somme de nos rêves

Après avoir réalisé des films sur l’univers des athlètes de natation artistique et sur une famille dont l’un des membres a perdu l’usage de son corps, Jérémie Battaglia s’est intéressé au monde des artistes circassiens. Avec sa collègue Johanne Madore et la collaboration de l’École nationale de cirque, il a créé une immersion dans la réalité et dans l’imaginaire des diplômés de la cohorte pandémique de 2021, quelques mois après la fin de leur parcours scolaire. Les cinéphiles sont invités à pénétrer dans une forêt mythique où des créatures et des lieux étranges rivalisent d’ingéniosité pour retenir leur attention.

En ligne et au Théâtre Outremont le 16 mars

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Basquiat un remix

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Basquiat un remix

Jean-Michel Basquiat est né en 1960 et il est disparu moins de 28 ans plus tard. Pourtant, le peintre américain a eu le temps de marquer le monde avec son œuvre. Évoluant dans les milieux underground et d’avant-garde, il a laissé derrière lui plus de 800 tableaux et de 1500 dessins. Le réalisateur Pierre-Paul Puljiz a décidé d’en faire son sujet de prédilection dans un documentaire qui relate les origines caribéennes du créateur. Il expose ainsi son parcours fulgurant et analyse la place des artistes afro-américains dans les arts visuels durant les années 1970 et 1980, chargées d’inégalités et d’injustices.

En ligne et au Cinéma du Musée le 26 mars

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Foedora

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Foedora

Pendant que les horreurs se multiplient en Ukraine, les tragédies continuent en Palestine. Afin de témoigner des conséquences du conflit israélo-palestinien jusque dans le monde des arts, le film de Judith Abensour met en image l’inauguration du Musée de la culture et de l’histoire de la Palestine, en pleins préparatifs d’une exposition consacrée à Jérusalem, dans un immeuble... vide. Ce musée fantôme est un symbole de tous les rêves déchus qui frappent le mur de la guerre et qui laissent à de nombreux Palestiniens le sentiment d’évoluer dans une existence aux horizons bouchés.

En ligne et au CCA le 18 mars

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Street Heroines

Street Heroines

Si la vie des graffiteurs est généralement parsemée de défis, imaginez celle des femmes qui font tout pour établir leur personnalité artistique dans un milieu historiquement dominé par les hommes. Dans ce documentaire, on suit trois artistes de rue latino-américaines : Fusca, qui crée sur les murs de Mexico, Toofly, qui évolue à New York, et Magrela, qui met de la couleur dans les rues de São Paulo. La réalisatrice Alexandra Henry en profite également pour raconter l’impact de plusieurs pionnières dans le domaine comme Lady Aiko, Claw Money, Nina Pandolfo, Lady Pink et Swoon, sans oublier la photographe de graffitis Martha Cooper.

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