Quoi voir, quoi faire cette semaine ? Voici les suggestions culturelles de nos journalistes.

Sur le web : L’espace de l’art

Une nouvelle série intitulée L’espace de l’art sera offerte dès ce jeudi sur les ondes et le site web de Savoir média. La série comprend 10 épisodes de 15 minutes, et traite du domaine musical aux arts visuels en passant par la littérature et la danse, avec des artistes qui s’interrogent sur leur place dans la société et leur vision du monde. Dans le premier épisode, on retrouve l’artiste visuel québécois Stanley Février lorsqu’il a créé une sculpture en plâtre évoquant la mort de George Floyd. Dans les épisodes 3 et 6, des artistes autochtones explorent leur identité à travers l’art et leurs façons d’adapter leur savoir-faire traditionnel au monde contemporain.

Sur le web : danser les possibles

PHOTO HELEN SIMARD, FOURNIE PAR LA CHAPELLE

L’interprète Nindy Banks participe à la pièce Papillon d’Helen Simard.

En mars dernier, la chorégraphe Helen Simard et son équipe ont dû réajuster leur processus de création, alors qu’ils entamaient la dernière ligne droite d’une nouvelle pièce nommée Papillon. C’est donc sur Zoom que s’est ficelée cette création née de contraintes, oui, mais aussi des possibles. La théorie du chaos — le fameux « effet papillon » — a notamment servi d’inspiration pour trois solos distincts, mais complémentaires, sur une partition sonore improvisée. Réalisé en coproduction avec Danse-Cité, le spectacle devait être présenté à La Chapelle du 28 octobre au 7 novembre, mais on peut tout de même découvrir l’œuvre en webdiffusion, le 5 novembre à 19 h 30, et en rediffusion le 13 novembre à midi et le 15 à 18 h. Billets en vente au coût de 6,50 $.

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Sur le web : trois soirs de Spasm

IMAGE TIRÉE DU FILM LE BAGMAN

Image du long métrage Le Bagman, du collectif québécois RKSS

L’horrible pandémie de coronavirus n’empêchera pas le festival SPASM, consacré au cinéma d’horreur, d’avoir lieu. Il commence ce jeudi soir et se déclinera jusqu’au soir de l’Halloween sur la page Facebook de l’évènement. Ce jeudi à 20 h, donc, on aura droit à quelques perles du Kino-Cabaret. Vendredi, à 19 h, place aux « Inclassables », œuvres bizarres et indescriptibles, suivies à 21 h de la soirée Total Crap. Enfin, samedi, à compter de 20 h, un marathon d’horreur de cinq heures incluant Le Bagman, film du collectif québécois RKSS. À l’exception de Total Crap (10 $), les évènements sont gratuits.

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Sur les plateformes : We Are Who We Are

PHOTO FOURNIE PAR HOME BOX OFFICE

Jack Dylan Grazer dans We Are Who We Are, une série de Luca Guadagnino.

Le cinéaste italien Luca Guadagnino, dont le film le plus célèbre est Call Me by Your Name, propose depuis quelques semaines sa toute première série télévisée. Déclinée en huit épisodes et campée dans une base militaire américaine installée en Italie, We Are Who We Are (Ce que nous sommes) dresse le portrait impressionniste d’une bande d’adolescents et des adultes qui les entourent, particulièrement la famille que forment la colonelle nouvellement chargée du campement (Chloë Sevigny), l’amoureuse de cette dernière (Alice Braga) et leur fils de 14 ans (Jack Dylan Grazer). À voir sur Crave-HBO en version originale, ou sur Super Écran/Crave (français) en version française.

Sur le web : concerts numériques d’Alexandre Da Costa avec l’OSL

PHOTO OLIVIER JEAN, ARCHIVE LA PRESSE

Alexandre Da Costa et l’OSL, qu’il dirige, préparent deux séries de concerts numériques d’ici Noël.

Le violoniste Alexandre Da Costa et l’Orchestre symphonique de Longueuil (OSL) présenteront deux spectacles en ligne. Du 29 octobre au 11 novembre, un concert préenregistré intitulé Mémoire collective sera d’abord diffusé. À l’occasion, l’OSL interprétera des pièces symphoniques de grands auteurs, compositeurs et interprètes du Québec et de la francophonie, dont Gilles Vigneault, Robert Charlebois, Céline Dion, Ginette Reno, Jacques Brel, Claude Dubois et Charles Aznavour. Puis, du 10 au 24 décembre, l’OSL diffusera son spectacle de Noël, avec Mario Pelchat. Alexandre Da Costa y interprétera la pièce Amazing Grace, tandis que Mario Pelchat interprétera plusieurs de ses succès en deuxième partie de concert.

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Sur le web : trois concerts de Présence autochtone

PHOTO FOURNIE PAR PRÉSENCE AUTOCHTONE

L’artiste multidisciplinaire Moe Clark

Poursuivant ce qu’il appelle sa « programmation évolutive », le festival Présence autochtone consacré aux Premières Nations propose trois concerts en ligne à compter de jeudi. Dès 19 h, on pourra donc voir et entendre l’artiste atikamekw Laura Niquay (et Gotta Lago) dans une ambiance folk-intimiste. Vendredi, à 19 h, place au trio de jazz montréalais Backwater Township. Enfin, samedi, à 19 h, l’artiste multidisciplinaire âpihtawikosisâniskwêw Moe Clark entre en scène pour une soirée d’improvisation vocale et de lyrisme multilingue.

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Sur les plateformes : cinq films sur les élections américaines

PHOTO TIRÉE DU SITE IMDB

Une scène de Whose Streets ?

Faisant écho à la campagne présidentielle qui s’achève aux États-Unis, la plateforme de documentaires en ligne Tënk propose une escale « Élections américaines » à compter de vendredi. Concoctée par le journaliste Fabien Deglise du Devoir, celle-ci propose deux titres sur le racisme, I Am Not Your Negro et Whose Streets ?, un film sur les migrants clandestins, Broken Land, et un documentaire, The Brink, sur l’extrême droite. Enfin, Crédule incrédule, du Québécois Helgi Piccinin, constitue une immersion dans une équipe du Parti démocrate à Boston dans les dernières heures de l’élection de novembre 2016.

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Sur le web : tout sur Frida

IMAGE TIRÉE DU SITE GOOGLE ARTS & CULTURE

Autoportrait avec un singe, 1945

Avec Faces of Frida, Google Arts & Culture nous invite à faire un grand plongeon dans l’univers de la célèbre peintre mexicaine. Un véritable trésor d’information sur Frida Kahlo, illustré par plusieurs reproductions puisées dans 25 collections à travers le monde, dont celle du Museo Frida Kahlo, du Musée des beaux-arts de Boston et du National Museum of Women in the Arts, à Washington. De ses lettres personnelles à son rapport à la politique et à son corps, en passant par l’influence qu’elle exerce auprès des créateurs actuels, ce musée numérique présente une multitude de thèmes sur l’œuvre et l’artiste. Une mine d’or.

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