Quoi voir, quoi faire cette semaine ? Voici les suggestions culturelles de nos journalistes.

Sur les plateformes : théâtre documentaire pour l’apéro

Le Théâtre Aux Écuries réunira le 10 décembre prochain la comédienne Christine Beaulieu, à qui l’on doit la pièce J’aime Hydro, et Annabel Soutar, directrice artistique et cofondatrice de la compagnie théâtrale Porte parole, pour un 5 à 7 entièrement virtuel. Les deux femmes présenteront leurs visions du théâtre documentaire, leurs motivations, leurs méthodes de travail et leurs procédés de création. Le public sera invité à poser ses questions via la plateforme Zoom.

Billet (tarif régulier) : 15 $.

> Consultez le site du Théâtre Aux Écuries

Sur le web : La fille du cratère et autres vues à l’ONF

IMAGE FOURNIE PAR LA PRODUCTION

Yolande Simard Perrault dans La fille du cratère

En décembre, le site de l’Office national du film propose une nouvelle sélection de films gratuits. Parmi ceux-ci, dès le 7, on pourra voir La fille du cratère, un documentaire signé Nadine Beaudet et Danic Champoux sur Yolande Simard Perrault, archéologue et compagne de longue date de Pierre Perrault, celle par qui le cinéaste est devenu amoureux de Charlevoix, où il a notamment réalisé Pour la suite du monde. Une rencontre marquante réalisée quelque temps à peine avant sa mort, à 91 ans. Le 14, l’ONF donnera aussi accès gratuitement — et en première mondiale — au film La fin des certitudes, de Jean-Daniel Lafond, qui tente un bilan de la mondialisation.

> Consultez le site de l’ONF

Sur le web : La Queens’ en balado

PHOTO FOURNIE PAR LA SCÈNE NATIONALE DU SON

Marie-Thérèse Fortin participe à la balado de la pièce La Queens'.

Présentée à La Licorne en 2019, la pièce de théâtre La Queens' devait partir en tournée canadienne cette année. La pandémie en a décidé autrement, mais il est possible de découvrir le texte signé Jean Marc Dalpé grâce à une balado en quatre épisodes, enregistrée par la Scène nationale du son. Cette pièce raconte l’histoire de deux sœurs qui s’entredéchirent pour un hôtel-motel du nord de l’Ontario dont elles ont hérité de leur mère. Avec Dominique Quesnel, Marie-Thérèse Fortin, Alice Pascual, David Boutin et Hamidou Savadogo, sur la musique originale de Larsen Lupin.

> Consultez le site de la Scène nationale du son

À la télévision : trois docus sur la Seconde Guerre mondiale

PHOTO FOURNIE PAR PLANÈTE+

Une scène tirée du documentaire Paris, les lieux secrets de l’Occupation

Soixante-quinze ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, ce conflit fascine toujours. Pour les amateurs d’histoire, la chaîne Planète+ propose trois documentaires consacrés à cette période. Ce jeudi soir à 20 h, on pourra ainsi voir Paris, les lieux secrets de l’Occupation, proposant une visite des bunkers secrets construits par l’armée allemande dans les sous-sols de la Ville lumière, occupée de 1940 à 1944. Suivront, le 10 décembre à 21 h, Mein Kampf, le manifeste de la haine, et le 17 décembre à 20 h, le récit Tunnels de guerre, la grande évasion. Ce documentaire inspiré d’un fait réel, la fuite de 76 pilotes alliés, a été porté au cinéma dans La grande évasion, mettant en vedette Steve McQueen.

Sur le web : L’arracheuse de temps au petit écran

PHOTO ARCHIVES LA PRESSE

Fred Pellerin

La plateforme du Cinéma en ligne (où se retrouve la programmation des cinémas du Parc, Beaubien et du Musée) diffusera à compter de vendredi une captation du spectacle L’arracheuse de temps, de Fred Pellerin. Dans ce spectacle créé en 2008, le célèbre conteur de Saint-Élie-de-Caxton s’attarde à l’histoire d’un garçon de 11 ans qui craint pour la vie de sa grand-mère. À grand renfort de légendes, celle-ci tentera de convaincre l’enfant que la Mort n’existe plus. La plateforme diffuse aussi depuis la semaine dernière un autre spectacle de Pellerin, De Peigne et de Misère (2012), qui relate l’épopée de Méo, le barbier du village.

Le billet à 11,99 $ donne droit à un nombre illimité de visionnements pendant trois jours.

> Consultez le site du cinéma du Parc

Sur le web : Hervé Koubi vient à vous

PHOTO NATHALIE STERNALSKI, FOURNIE PAR DANSE DANSE

Jusqu’au 9 décembre, il est possible de visionner sur le web le spectacle Ce que le jour doit à la nuit, par le chorégraphe français Hervé Koubi.

Le chorégraphe français Hervé Koubi était de la programmation de Danse Danse cette saison, mais, faut-il le rappeler, les spectacles en salle sont pour le moment tous annulés. Cela dit, le public montréalais aura tout de même la chance de voir en webdiffusion son spectacle Ce que le jour doit à la nuit, jusqu’au 9 décembre. Né en France de parents algériens, Hervé Koubi a foulé le territoire algérien à la recherche de ses origines et y a rencontré 12 danseurs algériens et burkinabés autodidactes, métissant les genres dans une danse de rue de haute voltige. De cette quête est né ce spectacle où l’exploration du territoire physique trouve écho dans celui des corps, et qui offre un métissage unique entre l’Orient et l’Occident.

> Consultez le site de Danse Danse

Sur le web : l’OM présente la Messe en si mineur de Bach

PHOTO FOURNIE PAR L’ORCHESTRE MÉTROPOLITAIN

Yannick Nézet-Séguin dirigera l’Orchestre Métropolitain, un chœur et des solistes dans l’interprétation de la Messe en si mineur de Bach, diffusée en direct de la Maison Symphonique dimanche, à 15 h.

Yannick Nézet-Séguin dirigera l’Orchestre Métropolitain, un chœur et des solistes dans l’interprétation de la Messe en si mineur de Bach, diffusée en direct de la Maison Symphonique dimanche, à 15 h. Ce spectacle de clôture du Festival Bach accueillera les solistes Kimy Mc Laren, Rihab Chaieb, John Relyea et David Portillo. Il s’agit de la toute première présence du maestro Yannick Nézet-Séguin à l’évènement fondé en 2005. La Messe en si mineur de Bach est une œuvre sur laquelle le compositeur allemand a travaillé pendant près de trois décennies.

Les billets pour assister à ce concert en direct sont en vente sur le site de Québec Baroque au prix de 17 $.

Sur le web : films féministes à l’écran

IMAGE FOURNIE PAR LE FESTIVAL DE FILMS FÉMINISTES DE MONTRÉAL

A Brief History of the Unicorn, court métrage canadien signé Mina Sewell Mancuso, est présenté dans le cadre de la 4e édition du FFFM.

La 4e édition du Festival de films féministes de Montréal (FFFM) bat son plein, avec une programmation (virtuelle) plus riche et ambitieuse que jamais. Jusqu’au 12 décembre, les cinéphiles pourront voir sept longs métrages et 42 courts, en provenance de 18 pays. Du nombre, plus des trois quarts sont ici présentés en toute première québécoise. À signaler : dans la section « Queer », A Brief History of the Unicorn (une allégorie trans inusitée et surtout inspirante). Dans la catégorie « films de genre », le court métrage Foghorn (le récit d’une « vulve qui semble vouloir punir sa propriétaire », tel quel dans le communiqué !).

10 $ par long métrage ou section complète de courts métrages.

> Consultez le site du festival