L'enquête préliminaire portant sur les accusations d'agression sexuelle contre l'ex-vedette de la télévision Bill Cosby commencera le 24 mai.

Le comédien comparaîtra devant une cour de la Pennsylvanie concernant sa rencontre, chez lui, en 2004, avec une ancienne employée de l'Université Temple. La femme dit avoir été droguée et agressée, tandis que Cosby affirme avoir eu des rapports sexuels consentants.

L'annonce survient un jour après qu'une cour d'appel eut rejeté une requête de Cosby, qui tentait de freiner les procédures judiciaires à son endroit en raison d'un accord vieux de dix ans qui devait lui éviter d'être accusé.

L'ancien procureur Bruce Castor a dit qu'il avait promis qu'il n'allait jamais poursuivre Cosby lorsqu'il l'avait exhorté à témoigner dans la poursuite de la plaignante. La publication de ce témoignage, l'an dernier, a amené un nouveau procureur à l'arrêter.

Par ailleurs, un juge de New York a refusé de s'aventurer dans ce qu'il a appelé une «expédition de pêche» visant à forcer un magazine à remettre les notes et les enregistrements vidéo et audio de ses journalistes dans le cadre d'une poursuite en diffamation intentée par sept femmes contre Bill Cosby, à Boston.

Cobsy souhaitait que le New York Magazine donne tous les documents liés à ses entretiens avec six de ces femmes. Les entrevues avaient été menées alors que le magazine se préparait à lancer son édition de juillet 2015, qui portait le titre I'm No Longer Afraid («Je n'ai plus peur»). L'article racontait l'histoire de 35 femmes disant avoir été agressées sexuellement par le comédien.

Le juge Paul Gardephe a qualifié la demande de Bill Cosby de «frivole».

Les avocats de Cosby voulaient utiliser le matériel pour repérer des irrégularités dans les témoignages de six des sept femmes qui ont déposé une poursuite en diffamation contre lui.