Après avoir passé deux ans au micro de René Homier-Roy à la Première Chaîne puis animé Deux filles le matin, Annie-Soleil Proteau sera de retour à la radio le matin sur les ondes de Rythme FM, dès le 23 juin. Elle coanimera Le matin, tout est possible aux côtés de Jean-Pier Gravel.

«Étrangement, je me couche très tard dans la vie. Mais j'ai tellement de «Le matin» dans mon CV! Je m'ennuyais beaucoup de la radio. J'ai quitté C'est bien meilleur le matin un vendredi et, le lundi suivant, même si mon corps était épuisé, ça me manquait terriblement. La radio, le direct, le contact avec les auditeurs, c'est une dose d'adrénaline incroyable», raconte Annie-Soleil Proteau, qui avait choisi de quitter les ondes radio pour réaliser son rêve de petite fille en devenant animatrice de l'émission matinale de TVA qu'elle vient récemment de quitter.

«Ça faisait longtemps que je courtisais Rythme FM», précise la jeune femme dont l'aventure radiophonique pourrait bien se poursuivre à l'automne.

Annie-Soleil Proteau a également participé à Pouceux. 60 récits de bord de route, un ouvrage dans lequel 60 personnalités, de Bernard Landry à Michel Barrette en passant par Micheline Lanctôt et Patrick Lagacé, racontent leurs histoires d'autostop autour du monde.

«Ils savaient que j'aimais beaucoup les voitures et ils m'ont demandé d'écrire une histoire», dit-elle.

Porte-parole d'Opération Enfant Soleil, Annie-Soleil Proteau sera aujourd'hui du 27e Téléthon diffusé à TVA. On la retrouvera aussi tout l'été dans l'émission Sucré salé.



Ses choix

TÉLÉ

125, Marie-Anne

«Christiane Charette a un désir furieux de ne jamais être plate en ondes. Elle a assez d'énergie pour alimenter la ville en électricité. Elle est comme un cheval sauvage qu'on ne peut brider. On ne sait jamais où elle va aller. C'est pour ça que j'adore son émission. Elle fait se rencontrer des gens qui ont peu en commun de prime abord et crée un choc des idées.»

LIVRE

Confessions d'un baby-boomer

«C'est la biographie de Thierry Ardisson, publiée en 2005. Je le trouve fascinant comme personnage. Il est tout en paradoxes; on ne sait jamais s'il dit la vérité ou s'il se met en scène. Il assume ses contradictions, raconte sa période en publicité et sa dépendance à l'héroïne. Il s'est reconstruit et raconte le chemin parcouru.»

MUSIQUE

I Never Learn de Lykke Li

«Ce que je trouve dommage, c'est qu'on reproche à Lykke Li de trop se lamenter sur cet album. C'est un disque qui parle de peines d'amour, de relations qui font mal; ça écorche et on a l'impression qu'elle s'arrache le coeur. Mais je trouve qu'il y a une puissance dans le texte, dans sa voix et dans sa façon de raconter ces histoires universelles.»

THÉÂTRE

Les aiguilles et l'opium

«Une scénographie magique, avec une scène cubique qui tourne sur elle-même. Les acteurs se retrouvent suspendus la tête en bas au moment où ils sont sur une dérape totale. C'est très intéressant visuellement. On est dans l'univers de Miles Davis et de Juliette Greco, on parle de dépendance, de peine d'amour et de génie créatif. Il faut aller voir ça, ne serait-ce que pour Marc Labrèche, qui est captivant.» Au TNM jusqu'à la mi-juin.

CONCERT

Bruce Springsteen

«J'ai décidé, il y a deux semaines, de faire un road trip jusqu'à Albany, aux États-Unis, pour voir Bruce Springsteen. Je ne l'avais jamais vu en spectacle et je l'aime encore plus après l'avoir vu sur scène. Ce n'est pas pour rien qu'on l'appelle le Boss. Il a une chaleur et une simplicité incroyables. J'ai été éblouie de voir à quel point la chorégraphie est importante pour son public!»