C'est vendredi que Marie-Soleil Michon prendra officiellement les rênes de C'est juste de la TV à la suite du départ d'André Robitaille vers de nouvelles aventures. Un mandat qui va comme un gant à l'animatrice téléphage qui avoue passer plus de 30 heures par semaine devant son petit écran.

«Pour moi, la télé est le vrai sport national des Québécois, et le mien aussi! La première chose que mon mari a faite quand il a appris la nouvelle, c'est d'aller chercher un second enregistreur numérique», dit-elle en riant.

La septième saison de C'est juste de la TV se déroulera donc sous le signe du changement avec de nombreux nouveaux visages autour de la table de discussion, dont Jean-Michel Dufaux et Dave-Éric Ouellet (mieux connu sous le nom de MC Gilles) qui débattront chaque semaine.

«Ce ne sera pas prévisible. Pendant le pilote, Dave parlait par exemple d'une émotion qu'il avait eue en regardant une émission à Canal Vie, sans aucun sarcasme. Jean-Michel voyage beaucoup, c'est un passionné de l'image et du beau. Il a vu toutes les facettes du métier au cours des 30 dernières années», précise l'animatrice.

Quatre observateurs se succéderont également sur le plateau de l'émission: Alex Perron pour parler du «vrai monde», Anaïs Favron du sport, Korine Coté des émissions de consommation et Benoît Chartier des coulisses de la télé.

Alors que les différents segments de l'émission seront toujours au rendez-vous, le temps alloué au "réparateur" sera allongé, tout particulièrement pendant la première émission où tous les collaborateurs participeront à un «mégaréparateur de l'été".

«Autre nouveauté: la "télécommande" sera confiée à des gens qui n'ont pas la télé», dit l'animatrice.

Chroniqueuse au Véro Show sur les ondes Rythme FM, Marie-Soleil Michon sera en janvier prochain à la barre de Ça vaut le coût, nouveau magazine de consommation à Télé-Québec présenté sous la forme d'un bulletin d'informations hebdomadaire de 30 minutes, présentant des topos sur des tendances, phénomènes ou tests en rapport avec nos habitudes de consommation.

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Confidence

C'est Isabelle Racicot qui sera la première des sept collaboratrices (dont Catherine Trudeau) à se relayer sur le siège d'Anne-Marie Withenshaw jusqu'à la fin de son congé de maternité, en décembre prochain. L'identité des autres participantes sera révélée lundi au lancement de la programmation d'ARTV.

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Avec qui changerais-tu de carrière?

Avec une fleuriste. Ça doit être tellement zen de travailler dans cet environnement-là. Ça doit changer du monde de la télé.

Qu'est-ce qui t'a donné envie de faire ce métier?

J'écrivais, alors je pensais travailler dans un journal. C'est en lisant Pierre Foglia et Nathalie Petrowski que j'ai eu envie d'être journaliste. Quand j'étais ado, il y avait la série Scoop avec Macha Grenon et Roy Dupuis. Je m'identifiais beaucoup au personnage de Macha Grenon et c'était une série culte pour moi qui m'a poussée dans cette voie-là.

Un plaisir coupable?

Je suis folle des émissions de rénovation, de métamorphose de maisons et d'immobilier. Je suis une véritable junkie de HGTV.

Une idée d'émission que tu aurais aimé avoir?

Sur le pouce avec Benoit Roberge, à Évasion. Il fait la tournée des casse-croûtes du Québec. Il y a des personnages incroyables qui se cachent dans ces établissements. Certains endroits sont figés dans le temps, d'autres modernisent cette cuisine.

Le film qui t'a le plus marquée?

Le fabuleux destin d'Amélie Poulain, que j'ai vu à Paris. J'avais presque le même âge, les mêmes soucis et la même quête qu'Amélie. Ça fait partie de mes films cultes.

Une série qui t'allume?

J'aime beaucoup Modern Family. Je viens de regarder House of Cards et j'ai hâte de voir la deuxième saison, car la fin de la première a un peu fait patate.

Un talent que tu aurais aimé avoir?

Je suis très maladroite et gauche. J'ai de l'admiration pour les gens qui peignent et qui dessinent. Sinon, je chante et je danse mal!

Quel serait le titre de ta biographie?

Il y a une phrase que je dis souvent et qui reflète un peu ma vie, car je suis une couche-tôt lève-tôt. Alors pourquoi pas Longtemps, je me suis couchée de bonne heure, qui est aussi la première phrase d'À la recherche du temps perdu de Marcel Proust.