Le 9 septembre prochain, André Robitaille fera, deux fois plutôt qu'une, sa rentrée à Radio-Canada. Il lancera à 16h Entrée principale, sa nouvelle émission quotidienne, et rejoindra à 19h la distribution de 30 vies.

Un horaire chargé pour l'animateur qui élira domicile dans un bistro aménagé à l'entrée de Radio-Canada. Il y recevra chaque jour ses collaborateurs et des invités de passage pour discuter des sujets qui ont marqué la journée.

Le concept est signé Pierre-Louis Laberge, avec qui André Robitaille a travaillé sur Testé sur les humains et C'est juste de la télé.

«La seule zone grise d'Entrée principale est son créneau horaire. Être en direct à 16h me chatouille un peu et c'est tout un défi. Aux États-Unis, il y a un créneau très fort à ce moment de la journée avec des émissions comme celle d'Ellen DeGeneres, mais ce n'est pas encore le cas chez nous. Tant mieux si Radio-Canada se lance en premier!», explique l'animateur qui sera entouré chaque jour de Vincent Bolduc, Isabelle Lacasse et Pascale Lévesque.

«Ce sont les habitués du bistro dont je suis le gérant. Mon bras droit, mon Paul Shaffer à moi, sans vouloir me comparer à David Letterman, est Louis-T. Vincent est un Zapartiste et c'est un ami. J'ai fait mille matins avec Isabelle Lacasse à la radio et Pascale est une journaliste et une femme urbaine et moderne. Je me promets d'avoir une intervention sociale à ma façon. C'est quand même une émission de service. Et je suis bien entouré pour le faire», précise Robitaille.

Entrée principale jouira ainsi d'un emplacement central au sein de Radio-Canada que l'animateur espère mettre à profit, en arrêtant parfois des personnalités de passage aux alentours.

«On doit pouvoir changer les choses à la dernière minute. J'aime puiser dans l'inspiration radiophonique et pouvoir exploiter l'imprévu. Pourquoi pas appeler des gens par téléphone au besoin!», dit-il. Marie-Pier Elie, Dany Dubé, Isabelle Ménard, Bernard Fortin et Brendan Kelly se joindront également tour à tour à l'émission au courant de la semaine.

André Robitaille se réjouit de rejoindre 30 vies et d'interpréter Alain Chartier, conjoint d'Élisabeth (Mariloup Wolfe).

«Je suis un acteur de formation et c'est un besoin et ma priorité de jouer. Je suis dans Tactik depuis quelques années, j'ai une compagnie de théâtre. L'acteur est très vivant en moi», confie-t-il.

Amoureux des planches, il produira et jouera à l'été 2014 Le dîner de cons (mis en scène par Normand Chouinard et mettant en vedette Marcel Leboeuf) à L'Assomption avant de partir en tournée au Québec.

Avec qui changerais-tu de carrière?

Stan Laurel, de Laurel et Hardy. Cet homme-là était la doublure de Charlie Chaplin dans la troupe de Fred Karno quand ils ont traversé l'Atlantique pour venir aux États-Unis. Laurel et Hardy ont fait 106 films en duo, ils les écrivaient, les réalisaient et étaient acteurs.

Qu'est-ce qui t'a donné envie de faire ce métier?

Je suis un peu cliché. J'avais 5 ans et je faisais des numéros. Je viens de Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier et il fallait provoquer les évènements pour que ce bouge. Ma mère me faisait mes costumes, mon père mes décors, ma soeur m'aidait et mon frère m'inspirait. L'impro m'a sécurisé, puis j'ai fait mes propres shows de théâtre, c'est à ce moment qu'on m'a invité à faire des tests pour Les Bleus Poudre et que 100 limites est arrivé à TQS.

Un plaisir coupable?

J'aime ce qui est mauvais à la télé, ça me fait rire. Alors L'instant gagnant, c'est vraiment bon! Sinon, rien de tel que de faire du pâté chinois en écoutant du Dean Martin.

Une émission que tu aurais aimé animer?

Hello Goodbye. C'est un concept très simple venant des Pays-Bas: une caméra, une perche et un animateur à l'aéroport. Il aborde des gens et leur demande: «Tu t'en vas où? Tu attends qui?». Il y a quelque chose qui m'inspire dans les histoires du vrai monde.

Une chanson que tu écoutes en boucle en ce moment?

Blurred Lines de Robin Thicke. Je l'ai entendue par hasard et j'ai commencé à danser à la maison. J'ai voulu la twitter, mais quand j'ai découvert le vidéoclip, je me suis retenu! C'est cool, mais c'est bien effrayant.

Quel serait le titre de ta biographie?

À suivre, parce que je ne veux pas que ça finisse.