Il est passé de l'adolescence à l'âge adulte au petit écran en prêtant ses traits à Thomas, aîné de la famille Parent dans la populaire série du même nom. À 19 ans, Joey Scarpellino n'en était pas à son baptême de l'air lorsqu'il a embarqué dans la nacelle d'un ballon avec La Presse. Originaire de Saint-Jean-sur-Richelieu, le porte-parole de l'International de montgolfières, qui se tiendra du 10 au 18 août, vole en effet depuis son très jeune âge avec des amis de sa famille.

«Je me levais à 5h pour faire l'envolée du matin et aider du mieux possible du haut de mes 8 ans. Je vais au festival chaque année depuis que j'ai 3 ans. Alors, me demander d'être l'ambassadeur d'un événement qui fait déjà partie de ma vie, c'est un sacré cadeau!», dit le comédien qui ne manquera pas d'assister aux performances de Taio Cruz et de Daniel Powter.

«Sinon, je n'ai jamais vu Stéphane Rousseau en spectacle, alors ça va être enfin l'occasion. J'ai aussi hâte de découvrir Final State et j'aimerais voir Charles Aznavour. Même si ce n'est pas ma génération, je connais ses chansons et je vais pouvoir dire que j'ai vécu un de ses spectacles», explique Scarpellino.

Actuellement en plein tournage de la sixième saison des Parent, le comédien est plus que jamais heureux de l'occasion qui lui a été offerte de grandir avec son personnage.

«C'est la même recette, mais cette année, je pense que c'est la saison où il y a le plus de changements en matière de vie de famille. Je pars en appartement avec des colocataires et ça amène plein de situations cocasses. C'est très drôle. Il y a de nouveaux personnages aussi, dont la nouvelle blonde d'Oli. Après toutes ces saisons, ça faisait longtemps que je n'avais pas ri autant en lisant les textes!», précise-t-il.

Sacré deux années consécutives personnalité de l'année par le public de KARV l'anti-gala, Joey Scarpellino est actuellement en discussion pour de nouveaux projets.

«Je ne peux pas encore parler. Je suis superstitieux! Ce qui est certain, c'est que je veux plus me diriger vers le cinéma», lance-t-il.

Q/R

Avec qui échangerais-tu de carrière?

Avec Leonardo DiCaprio ou Brad Pitt. Ils ont eu des rôles extraordinaires, alors si je pouvais n'avoir même qu'une fraction de ça! Des films comme Fight ClubShutter Island ou Inception, ce serait malade!

Qu'est-ce qui t'a donné le goût de faire ce métier?

J'ai toujours voulu faire ça. J'avais 3 ou 4 ans et je ne savais pas vraiment ce que ça impliquait. Mais je voyais des jeunes à la télé et je savais que c'était ce que je voulais faire. À l'âge de 10 ans, j'ai commencé à suivre des cours et, après six mois, j'avais la piqûre. J'ai vraiment compris ce qu'était le métier et je voulais faire ça dans la vie.

Un plaisir coupable?

J'assume tout.

Le film qui t'a le plus marqué?

Le roi lion. Mes premiers mots ont été les paroles d'Hakuna Matata. Les films de Disney sont tellement bons! Sinon, des classiques comme Forrest Gump.

À quelle occasion t'arrive-t-il de mentir?

Je mens pour le bien de tous.

Le rôle que tu rêves d'interpréter?

James Bond. C'est un rôle de rêve. Mon 007 quand j'étais jeune, c'était Pierce Brosnan. J'ai eu de la misère à accepter Daniel Craig parce qu'il est blond! Ça ne marche pas! Mais finalement, il est super bon.

Une chanson que tu écoutes en boucle en ce moment?

Gorilla de Bruno Mars. Je l'aime beaucoup.

Avec qui rêves-tu de travailler?

Podz, j'adore ce qu'il fait. J'ai eu la chance de travailler avec de super réalisateurs comme Pierre Théorêt, Louis Choquette, Martin Talbot, Érik Canuel. Il y a du talent au Québec!

Quel serait le titre de ta biographie?

Joey Scarpellino, ma vie, my life [rires].