Plus jeune, Philippe Bond rêvait de deux choses: devenir joueur de hockey ou humoriste.

« Je n'avais pas la carrure pour devenir un joueur professionnel. Je me suis rendu jusqu'en ligue junior, mais j'ai dû choisir: continuer à perdre mes dents ou conter des blagues! », explique l'humoriste dont le frère a joué au hockey au niveau universitaire et dont le père a été le plus jeune joueur des ligues majeures du Québec.

Également amateur de golf et de surf, Philippe Bond se considère donc comme un véritable maniaque de sport et se réjouit que Juste pour rire ait fait appel à lui pour animer un gala sur cette thématique.

« C'est une consécration pour moi! », lance l'humoriste qui a choisi de s'entourer de son complice Sylvain Larocque pour créer de toutes pièces un spectacle dans lequel on retrouvera notamment Dominic et Martin, Maxim Martin, Ben&Jarrod, Dominic Paquet et François Massicotte. Plusieurs sportifs ont également accepté de participer au gala.

« Philippe Laprise a adapté son numéro sur l'équitation pour l'occasion et on a fait appel à des jeunes de la relève comme Derrick Frenette, Simon Leblanc et Daniel Savoie », précise-t-il.

Après avoir connu un grand succès avec son premier one-man-show, Philippe Bond prépare tranquillement les textes de son prochain spectacle.

« Je suis allé souper cette semaine chez Sylvain Larocque et je lui ai annoncé que je voulais qu'il s'occupe de ma script-édition. Il s'est tout de suite installé à son ordi pour écrire à mesure que je lui racontais des anecdotes de tournée », explique l'humoriste qui partira en rodage en juillet 2014.

Présent tous les matins au micro de NRJ, Philippe Bond sera aussi à la barre cet automne d'Allume-moi, nouvelle émission de V Télé où il permettra aux participants de rencontrer l'âme soeur.

« Je ne suis pas du tout téléréalité. Ils m'ont invité sur le plateau de la version anglaise et, en regardant la première intervention de l'animateur, j'ai éclaté de rire. Je me suis dit que c'était pour moi, à la condition que les candidats soient des gens normaux: je voulais que la fille d'à côté participe, qu'on ait autant des électriciens que des architectes. Au final, les filles ont beaucoup de répartie et c'est très drôle! », conclut-il.

Confidence

« J'aimerais beaucoup avoir une offre pour jouer dans un film. »

Le gala de Philippe Bond, le 16 juillet à la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts.

Q/R

Avec qui changerais-tu de carrière?

J'avais deux rêves dans ma vie: devenir humoriste ou joueur de hockey professionnel. Alors pourquoi pas avec Alex Galchenyuk, juste pour vivre le moment où il embarque sur la glace ou marque un but au Centre Bell.

Qu'est-ce qui t'a donné envie de faire ce métier?

J'ai toujours été le bouffon de ma gang d'amis, mais aussi à la maison. J'avais un déficit d'attention et je n'étais même pas capable de lire une feuille devant une classe: j'avais le tremblement essentiel. J'ai réussi à passer les auditions de l'École nationale de l'humour et le stress a disparu! Il fallait que je fasse rire pour que mon stress s'en aille.

Un numéro que tu aurais aimé écrire?

Un numéro de Daniel Lemire et Jean Lapointe qui fait un genre de scat au piano. Il y a tellement de décrochage dans le numéro. Ils se font rire et sont incapables de dire leur texte. Je l'ai enregistré sur VHS et je le regarde deux fois par an.

Avec qui rêves-tu de travailler?

Avec Jean-Marc Parent et Michel Barrette. Je les ai appelés pour les inviter à mon gala, mais ils n'étaient pas disponibles. Avant que je raccroche avec Jean-Marc, il m'a dit qu'on devrait organiser un spectacle tous les trois un soir. J'ai arrêté de parler! Si ça se concrétise un jour, ce serait le summum de ma carrière!

Te souviens-tu de ton premier slow?

C'était en sixième année avec Nathalie Leblanc qui est maintenant en couple avec un de mes bons amis! J'étais hyper timide; elle est venue me chercher dans mon coin pour danser sur Still Loving You de Scorpions. Après ça, je n'ai plus dansé jusqu'à 17 ans à mon bal avec Karine Lemieux. Je suis sorti avec elle pendant quatre ans et aujourd'hui, c'est ma meilleure amie.

Quel serait le titre de ta biographie?

J'ai confiance en moi. Tout me stressait quand j'étais jeune et mon père a commencé à me mettre des milliers de post-it jaunes avec ça marqué dessus, dans mes livres, mes assiettes, mes bobettes. Ça m'est tellement rentré dans la tête que je fais maintenant des spectacles au Centre Bell sans être nerveux!