Une vidéo produite à Montréal montrant un enfant attaqué par un aigle permettra à un étudiant dans le besoin de prendre son envol.

La vidéo virale, créée par quatre étudiants du Centre NAD, a retenu l'attention partout sur la planète; 41 millions de personnes l'ont regardée sur YouTube depuis qu'elle a été placée sur le site Web, le 18 décembre.

Le Centre NAD indique que le projet étudiant a également rapporté des fonds qui seront transformés en bourse d'études pour un étudiant de cette école, qui offre des formations en imagerie 3D et en design numérique, entre autres.

Le montant de la bourse n'a toujours pas été déterminé, affirme la porte-parole de l'école, Claude Arsenault. Le Centre NAD attend toujours le chèque de Google - qui possède YouTube- pour le faire.

L'école et les étudiants qui ont réalisé la vidéo ne peuvent en tirer des profits, car l'oeuvre a été créée en utilisant un logiciel acheté avec une licence «éducative».

Autrement dit, le logiciel est vendu à un prix réduit aux écoles, qui promettent en revanche de l'utiliser à des fins d'enseignement, et non commerciales. Empocher de l'argent avec la vidéo, qui a été créée en classe, n'était pas le but visé, souligne Mme Arsenault.

Elle ajoute que le compte YouTube «AdSense» a seulement été créé quelque temps après que la vidéo a été placée en ligne, une fois que le Centre NAD s'est vu garantir le droit de créer un tel compte malgré sa licence.

L'utilisation des fonds pour une «bonne cause» convient bien aux créateurs de la vidéo, qui ont reçu la note de A+ pour leur travail.

«On se sent bien d'avoir permis de mettre l'école sur la carte», lance Normand Archambault, qui a participé à la réalisation de la vidéo d'une minute, dans laquelle un enfant semble se faire agripper par un aigle sous le regard de son père.

Plusieurs se sont fait berner par le montage, croyant que les images relataient un événement bien réel.

Après 30 minutes sur YouTube, la vidéo a été mentionnée sur le site Reddit, puis la Twittosphère s'est enflammée à son tour. Les médias américains Buzzfeed et Slate en ont fait mention et, dans l'espace de trois heures, les médias québécois, australiens et britanniques se sont emparés de l'affaire.

Pendant que le public se rendait compte que la vidéo était en fait un canular, les demandes d'entrevues se sont accumulées, les étudiants étant sollicités par des médias canadiens, thaïlandais, américains, japonais, chiliens, britanniques, australiens, français, belges, allemands, russes et mexicains.

L'école affirme que la vidéo est la production québécoise la plus regardée sur YouTube.

«Je suis super impressionné chaque fois que je la regarde, lance M. Archambault. Je suis toujours sans mot.»

Un porte-parole de Google Canada, Andrew Swartz, indique que Google ne révèle pas les revenus engrangés par des vidéos placées sur son site Web.

Le programme AdSense prévoit un partage des revenus sur les vidéos: une portion des fonds recueillis va à Google et l'autre, aux créateurs. Les annonceurs paient en fonction du nombre de visites qu'une page reçoit.

Autrement dit, le logiciel est vendu à un prix réduit aux écoles, qui promettent en revanche de l'utiliser à des fins d'enseignement, et non commerciales. Empocher de l'argent avec la vidéo, qui a été créée en classe, n'était pas le but visé, souligne Mme Arsenault.

Elle ajoute que le compte YouTube «AdSense» a seulement été créé quelque temps après que la vidéo a été placée en ligne, une fois que le Centre NAD s'est vu garantir le droit de créer un tel compte malgré sa licence.

L'utilisation des fonds pour une «bonne cause» convient bien aux créateurs de la vidéo, qui ont reçu la note de A+ pour leur travail.

«On se sent bien d'avoir permis de mettre l'école sur la carte», lance Normand Archambault, qui a participé à la réalisation de la vidéo d'une minute, dans laquelle un enfant semble se faire agripper par un aigle sous le regard de son père.

Plusieurs se sont fait berner par le montage, croyant que les images relataient un événement bien réel.

Après 30 minutes sur YouTube, la vidéo a été mentionnée sur le site Reddit, puis la Twittosphère s'est enflammée à son tour. Les médias américains Buzzfeed et Slate en ont fait mention et, dans l'espace de trois heures, les médias québécois, australiens et britanniques se sont emparés de l'affaire.

Pendant que le public se rendait compte que la vidéo était en fait un canular, les demandes d'entrevues se sont accumulées, les étudiants étant sollicités par des médias canadiens, thaïlandais, américains, japonais, chiliens, britanniques, australiens, français, belges, allemands, russes et mexicains.

L'école affirme que la vidéo est la production québécoise la plus regardée sur YouTube.

«Je suis super impressionnée chaque fois que je la regarde, lance Mme Archambault. Je suis toujours sans mot.»

Un porte-parole de Google Canada, Andrew Schwartz, indique que Google ne révèle pas les revenus engrangés par des vidéos placées sur son site Web.

Le programme AdSense prévoit un partage des revenus sur les vidéos: une portion des fonds recueillis va à Google et l'autre, aux créateurs. Les annonceurs paient en fonction du nombre de visites qu'une page reçoit.