Le deuxième Fin novembre, version «allégée» d'État d'urgence qu'a organisé pendant 12 ans l'ATSA (Action terroriste socialement acceptable), célébrera les 20 ans de la place Émilie-Gamelin, devenue symbole du printemps érable. L'évènement caritatif et culturel, qui se tiendra du 16 au 25 novembre, retracera l'histoire de cette place publique à travers cinq installations monumentales.

«On conserve l'esprit de solidarité et d'inclusion sociale d'État d'urgence avec un feu au centre de la place, des dons de vêtements chauds et de la soupe chaude, qui sera servie à 17h30 grâce à SoupeSoup. Mais comme on n'a plus les mêmes moyens, l'évènement est recentré au niveau des 20 ans de la place Émilie Gamelin. On a cinq installations inspirées de l'histoire de ce lieu, du verger à la petite maison jaune d'Émilie Gamelin en passant par le métro, le stationnement et les rêves immobiliers avant de devenir une place publique, mais aussi un lieu de luttes sociales», explique Annie Roy, cofondatrice de l'ATSA, qui fera un clin d'oeil à Melvin Charney, qui aura aussi son installation d'art public. Bernard Vallée offrira des visites guidées de la place. Contes, théâtre de rue et musique seront également au programme avec la participation de Manu Militari et de Moran, en spectacle respectivement les 16 et 17 novembre.

Parmi les activités de Fin novembre, il y aura la Soirée rouge, une prise de parole sur la place publique réunissant 27 acteurs du printemps érable comme Gabriel Nadeau-Dubois et Dominic Champagne.