Montréal Festimania, regroupement de 11 festivals montréalais qui mettront leurs forces en commun pour promouvoir les activités de la métropole sur la scène internationale, misera essentiellement sur les médias sociaux afin d'attirer les touristes.

Au cours des prochaines semaines, les gestionnaires du Collectif des festivals montréalais (qui regroupe notamment Montréal complètement cirque, Juste pour rire et Nuits d'Afrique) annonceront le recrutement de 12 ambassadeurs internationaux, issus d'Amérique et d'Europe et reconnus autant pour leur amour de la culture et de la vie urbaine que pour le poids de leur réseau social. Ces ambassadeurs seront invités à venir vivre l'expérience des festivals estivaux montréalais.

«Ces personnes ne seront pas payées, mais elles auront des passes pour tous les spectacles du festival, des accès aux coulisses et tous les outils électroniques nécessaires pour parler de leur expérience», indique en entrevue la présidente du conseil d'administration du CFM, Isabelle Hudon.

Le recrutement de ces ambassadeurs s'est fait avec l'aide de l'artiste Merton, pianiste drôle et inventif qui s'est fait connaître en improvisant des chansons inspirées par des gens croisés sur le site web ChatRoulette. En février, Merton est venu à Montréal et a enregistré une vidéo très drôle, vue par près de 300 000 internautes sur YouTube. Le recrutement d'ambassadeurs potentiels s'est fait grâce à d'autres improvisations de Merton inspirées de passants, à l'aide de caméras et de moniteurs installés dans des lieux publics à Londres, Paris, New York et Toronto.

Même si Montréal a acquis la réputation d'être l'une des villes festivalières les plus animées durant l'été, Mme Hudon veut que Montréal ne devienne rien de moins que la capitale mondiale des festivals. «Notre but est double. Nous voulons non seulement attirer plus de touristes, mais aussi assurer plus de retombées économiques», dit-elle. En parallèle, on veut que la nouvelle initiative draine plus de dénicheurs de talents dans la métropole. Mme Hudon a confiance. «La culture nous coule dans le sang», dit-elle.