Les avocats du médecin accusé en lien avec la mort de Michael Jackson ont demandé à un juge d'ordonner que soient testés rapidement des seringues et un sac pour intraveineuse trouvés au domicile du chanteur, mercredi, et qui se détérioreraient rapidement.

Cette requête survient après plus d'un mois de rencontres privées où les avocats de la défense, les procureurs et le juge ont tenté d'en arriver à un accord sur les tests à effectuer sur ces items.

Les avocats du docteur Conrad Murray ont plaidé l'urgence de la situation, indiquant que la substance contenue dans l'une des seringues est devenue semblable à «du sel».

Ces vérifications pourraient déterminer la quantité de médicament contenue dans ces objets. Il s'agirait d'une information cruciale pour le procès, selon les avocats du cardiologiste. Selon des transcriptions officielles des rencontres, dont l'Associated Press a obtenu copie, ces tests détruiraient les substances et il serait impossible d'effectuer plusieurs vérifications.

L'avocat J. Michael Flanagan a confié à l'Associated Press, mercredi, qu'il n'a pu s'entendre avec les procureurs à ce sujet au cours des derniers mois, de sorte qu'il a demandé à un juge d'exiger les tests. Aucune date d'audience n'a encore été déterminée, a-t-il ajouté.

Les avocats du docteur Murray voudraient que le bureau du coroner de Los Angeles analyse la quantité de fluides contenue dans deux seringues et un sac pour intraveineuse retrouvés après la mort de Jackson.

M. Murray a plaidé non coupable à une accusation d'homicide involontaire à la suite de la mort de Michael Jackson en juin 2009, qui était alors âgé de 50 ans. Les autorités avaient indiqué que le médicin avait administré une dose mortelle de sédatifs au chanteur, dont l'anesthésique propofol et l'antidouleur lidocaïne.

Aucune réponse n'avait été donnée mercredi à la suite de l'envoi d'un courriel envoyé à Sandy Gibbons, la porte-parole du procureur d'État.

Les procureurs refusaient d'approuver les tests, jugeant que cela n'était pas pertinent.

Les transcriptions de la cour révèlent que les avocats de M. Murray ont rencontré les procureurs et le juge de la Cour supérieure de Los Angeles, Michael Pastor, à trois reprises afin de discuter des seringues et des possibles tests.