Le thème Partager la fierté chapeaute l'événement afin de venir en aide aux LGBT discriminés dans des pays comme le Nigeria, le Soudan, l'Iran, l'Arabie Saoudite, la Tchétchénie, la Somalie voire les pays baltes, en Europe, où un simple défilé annuel sur 450 mètres est un véritable péril pour ses participants, tel que l'ont expliqué les coprésidents d'honneur des Célébrations, Kristine Garina et Kaspars Zalitis, venus tous deux de Lettonie.

Une conférence sur la protection des droits en tant que couple de même sexe sera d'ailleurs présentée à l'Hôtel Lord Berri, le mercredi 11 août à 18h30.

Le volet culturel est varié. Il y aura du théâtre à la Place des Arts du 10 au 14 août avec La Duchesse de Langeais, le classique de Michel Tremblay, mis en scène par Rita Lafontaine et joué par Francis Bourgea. Il y aura aussi les 11, 13 et 14 août, la reprise des Gaydailles, spectacle d'humour et de réflexion orchestré par Jasmin Roy et déjà présenté durant le Festival Juste pour rire.

L'ouverture officielle des Célébrations se tiendra au square Berri le jeudi 12 août à 18h dans l'espace du Café des Arts. À 20 h, Dream Académie présentera un spectacle de drag queens pendant trois heures. Vendredi 13 août, l'Opéra de Montréal et The Karaoke Channel organisent un événement au cours duquel le public chantera des airs d'opéra. Puis, le groupe Les B.B. fera l'animation avec Joe Bocan et Martine St-Clair de 21 h à 23 h.

Le samedi 14 août, deux défilés de mode auront lieu à 14 h et 19 h 15. De 17 h à 23 h, la Zone tropicale offrira sur l'espace Champlain du hip hop, du house et du reggae avec les DJs Sandy Duperval, Eddie Lewis et Blackcat. À 20 h, Michel Dorion présentera C'est la fête, un spectacle de variétés au cours duquel on rendra hommage à Guilda.

Le dimanche 15 août, c'est le jour du défilé qui aura lieu cette année dès 13 h sur le boulevard René-Lévesque, entre la rue Guy et la rue Sanguinet. Porte-parole des Célébrations, Jasmin Roy a lancé un appel à la solidarité des gais pour ce défilé: «Nos droits ont avancé, a-t-il dit, mais dans notre société, il y a un désengagement général. C'est important d'informer les gens d'ici et ceux qui viennent habiter ici de notre réalité. Nos jeunes sont en manque de modèles. C'est un devoir de citoyen de protéger les futures générations.»