Oprah Winfrey et plusieurs fillettes qui auraient été agressées à l'école financée par l'animatrice vedette en Afrique du Sud doivent témoigner au procès en diffamation de l'ancienne directrice d'école, dont la gestion avait été critiquée par Mme Winfrey.

Quand le scandale a fait surface en 2007, Oprah Winfrey affirmait avoir «perdu confiance» en la directrice Nomvuyo Mzamane et vouloir faire un «nettoyage du haut vers le bas». Mme Mzamane, qui a affirmé ne rien savoir à propos de cas allégués d'agressions sexuelles, a eu de la misère à se trouver un autre emploi par la suite.

Un procès devant jury en Cour fédérale à Philadelphie s'amorcera le 29 mars et doit durer deux semaines.

Lors d'une dernière audience préliminaire, vendredi, l'avocat d'Oprah Winfrey, Chip Babcock, a affirmé que les mineurs ne témoignent habituellement pas devant les tribunaux en Afrique du Sud. Les fillettes, aujourd'hui âgées de 14 et 15 ans, pourraient décider de témoigner par vidéo.

Une surveillante de l'école a été accusée d'avoir agressé six élèves.

Oprah Winfrey compte notamment invoquer la liberté d'expression pour défendre ses remarques sur Mme Mzamane, arguant qu'elle avait simplement exprimer son opinion.

Les avocats de l'ancienne directrice d'école, qui ont souligné l'imposante visibilité médiatique de Mme Winfrey, ont soutenu que les gens pouvaient croire que les affirmations de l'animatrice étaient basées sur des informations obtenues auprès des instances chargées d'enquêter à l'école.