Dans une lettre ouverte publiée hier dans La Presse, le directeur artistique de la Ligue nationale d'improvisation, le comédien et animateur François-Étienne Paré, plaide en faveur de l'établissement de la LNI dans un lieu permanent.

Au début de l'été, la LNI a d'ailleurs signifié au maire de Montréal son intérêt pour l'ancien planétarium Dow, qui sera sans locataire à la fin de 2011. La LNI risque en effet de se retrouver sans toit, car Le Medley, où se déroulent actuellement ses activités, pourrait fermer dans la foulée de l'aménagement du nouveau CHUM.

«Ce jeu créé ici, au Québec, à Montréal, est maintenant joué dans plus de 30 pays et dans six langues. Quelle compagnie théâtrale peut se vanter d'avoir un tel rayonnement?» fait valoir François-Étienne Paré, dans sa lettre appuyée par les membres de la LNI, les vétérans et les membres du Temple de la renommée. «Aussi spectaculaire qu'expérimentale, cette oeuvre fascine, et elle a attiré vers les arts des milliers de jeunes qui ne s'intéressaient ni au théâtre ni à la lecture de romans. Sans la LNI, plusieurs membres ou vétérans ne seraient pas comédiens, auteurs, metteurs en scène.»

La LNI cherche depuis plusieurs années à étendre ses activités, faire plus de spectacles, former de jeunes comédiens-improvisateurs, créer des matchs internationaux de haut niveau. Mais le peu de moyens dont elle dispose freine ses ardeurs.