Bono, le chanteur du groupe irlandais U2, a reçu vendredi à l'Hôtel de Ville de Paris le Peace Summit Award. Ce prix du Sommet pour la Paix a été remis par le maire de la capitale Bertrand Delanoë et Walter Veltroni, président du Secrétariat permanent du Sommet des Nobel de la Paix et maire de Rome.

La cérémonie se tenait dans le cadre du 9e Sommet mondial des Nobel de la Paix, dont les travaux ont débuté jeudi à Paris où ils se poursuivent jusqu'au samedi.

Étaient également présents l'ex-otage des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) Ingrid Betancourt, ainsi que les Nobel de la Paix Betty Williams (1976), F.W De Klerk (1993) et John Hume (1998).

Le leader de U2, lunettes de soleil sur le nez en sobre costume gris perle, a affirmé qu'on avait besoin des talents des gens de la mode, popstars, présidents directeurs généraux ou sportifs pour travailler sur la mondialisation et pour briser l'injustice vécue par des victimes du sida.

Il a ajouté que ses pensées allaient à l'opposante birmane Aung San Suu Kyi, toujours assignée à résidence, sous les applaudissements du public, l'actrice Jane Birkin en tête.

La rock star s'est aussi félicitée de la promesse faite par le président élu des États-Unis Barack Obama de doubler les crédits consacrés au sida d'ici 2015.

Remerciant la mobilisation des États les plus riches qui a déjà permis la construction d'hôpitaux au Rwanda ou au Kenya, il s'est dit amer, en évoquant le paludisme, à l'idée que dans certains pays, on puisse encore mourir des suites de piqûres de moustiques.

Passant en revue les chiffres européens des personnes contaminées par le VIH, il a plaidé pour des efforts en matière en prévention.