Le romancier Ken Follett viendra faire un tour à Montréal où il participera, le 21 novembre, au Salon du livre, a appris La Presse. Un saut rapide entre Londres et la métropole, à l'occasion de la sortie de la suite des Piliers de la terre, Un monde sans fin (Robert Laffont).

Cette brique de 1296 pages sera en fait en librairie dès le 9 octobre. Et dire qu'elle est très attendue tient de l'euphémisme: cela fait près de 20 ans qu'elle est espérée. C'est en effet en 1990 qu'est paru le plus populaire des livres de l'écrivain - qui compte jusqu'ici 90 millions de lecteurs dans le monde. Un monde sans fin, lui, a été lancé l'an dernier en Angleterre, Italie, Allemagne et Espagne. En cours de traduction dans 14 pays, il se maintient depuis six mois en tête des listes de best-sellers du New York Times et il s'en est présentement vendu près de 4 millions d'exemplaires.

Le XIVe siècle

Là où le premier jalon de la saga se déroulait dans l'Angleterre du XIIe siècle, au fil de la construction d'une cathédrale gothique et au rythme de la vie des hommes et des femmes gravitant autour de l'érection de cette oeuvre architecturale, Un monde sans fin s'ouvre en 1327 alors que quatre enfants sont témoins d'une poursuite dans les bois: un chevalier tue deux soldats qui sont au service de la reine et enfouit une lettre dans le sol. Une missive dont le contenu pourrait mettre en péril la couronne d'Angleterre.

Ken Follett raconte alors, sur un demi-siècle, le destin de Gwenda la voleuse; de Caris qui rêve d'être médecin alors qu'elle n'est «que» femme; de Merthin, constructeur de génie et architecte aux amours malheureuses; et de Ralph, jeune frère de ce dernier, dévoré par l'ambition et corrompu. En trame de fond, l'histoire et ses guerres, ses famines. Et la peste.

Il y a là matière à... 1296 pages.