Une autre radio entre dans la ronde pour charmer l'auditoire féminin en Outaouais. Depuis minuit, Planète FM remplace Couleur FM sur la bande 97,1.

Une autre radio entre dans la ronde pour charmer l'auditoire féminin en Outaouais. Depuis minuit, Planète FM remplace Couleur FM sur la bande 97,1.

Ce changement marque la mort du concept de Couleur FM, une radio jazz et classique qui avait peine à se tailler une place dans le très concurrentiel marché radiophonique de l'Outaouais. Planète FM propose dorénavant un contenu musical pour les nostalgiques et les sentimentaux.

L'auditoire féminin des 35-64 ans est payant dans le domaine de la radio et c'est à elles que Planète FM s'adressera, concède la direction de RNC Média, propriétaire de la station gatinoise.

"On y va avec du Joe Dassin, du Alain Barrière et du Claude Dubois, par exemple", explique le vice-président exécutif de RNC Média, Robert Parent.

La direction de RNC admet que la formule de Couleur FM n'a pas réussi à faire sa place en Outaouais. "Nous nous sommes comparés à des radios montréalaises jazz-classique et avons remarqué que notre bassin de population était trop petit pour faire vivre une telle radio, ici. C'est pourquoi nous avons changé la vocation du 97,1 et l'avons renommé Planète FM."

Couleur FM a ouvert ses portes en octobre 2002. Les stations "Couleur" de Montréal, Lachute, Saguenay et de l'Abitibi empruntent aussi la bannière de Planète FM.

L'émission du matin sera animée par André Blanchette, qui menait déjà la même barque à Couleur FM. "André demeure notre pilier", mentionne M. Parent. Le retour à la maison sera toujours signé par Chantal Plouffe. Si la musique classique est maintenant chose du passé, le jazz gardera une place dans la grille horaire, les samedis soir. Les nouvelles nationales seront fournies par Corus Québec et les actualités de la région seront rédigées par la salle des nouvelles de RNC.

Alors que les parts de marché de Couleur FM tournaient autour de 5 % dans les sondages, Planète FM Gatineau-Ottawa croit "atteindre six parts de marché d'ici un an, et 10 parts d'ici quatre ans", conclu M. Parent.

ldebacher@ledroit.com