L'histoire de Dominique Henri, ce schizophrène qui a assassiné froidement une enseignante et son conjoint, en 2002, à Victoriaville, sera portée au petit écran.

Le cas sera illustré dans le cadre de l'émission Un tueur si proche, sur les ondes de Canal D, le 15 septembre.

Selon le producteur, André Dupuis, c'est l'originalité de la tragédie et son aptitude à atteindre l'imaginaire collectif qui ont motivé le projet. Il explique que les professeurs n'ont pas une tâche facile de nos jours et qu'ils sont souvent des gens visés par la société.

La schizophrénie du meurtrier est également un facteur qui a attiré l'attention de l'équipe de tournage. Selon M. Dupuis, cette maladie comporte plusieurs facettes, elle est méconnue et soulève beaucoup de questions.

L'épisode du 15 septembre mettra notamment en vedette le père de Dominique Henri, l'avocat, Denis Lavigne, un ex-employeur du meurtrier, la psychiatre Marie-Frédérique Allard, le journaliste Yves Charlebois, le président de la Fédération des policiers municipaux du Québec, Denis Côté, ainsi que des amis des victimes.

Le 1er août 2002, Dominique Henri a pénétré dans la résidence de son enseignante, Marie-France Foucault, armé d'une arbalète, d'une carabine de calibre .12 et de poivre de Cayenne. Il a assassiné la dame à coups de crosse de fusil avant de tirer quatre coups de feu à l'endroit de son conjoint, Martin Samson.

Devant les tribunaux, l'avocat de M. Henri a plaidé non coupable pour troubles mentaux et il a obtenu gain de cause. Dans son délire, le meurtrier croyait que le couple Samson-Foucault était relié au crime organisé.