Après la scène et le petit écran, Lise Dion a décidé d'envahir les ondes. Pour la première fois de sa carrière, elle sera à la barre d'une émission de radio quotidienne à la station Rock Détente. La saison de Lise Dion à l'appareil s'amorce aujourd'hui. La Presse l'a rencontrée quelques jours avant le début de son aventure.

Lise Dion se sent comme une adolescente qui fait son entrée à l'école secondaire. Hier soir, l'interprète de Laura Cadieux a choisi soigneusement les vêtements qu'elle porterait aujourd'hui. Ce matin à 11h30, l'humoriste casse la glace. Elle animera avec Marie-Élaine Proulx sa première émission de radio, intitulée Lise Dion à l'appareil.

Nerveuse, angoissée. Les qualificatifs ne suffisent pas pour traduire son état d'esprit. Il faut dire que, entre la préparation de sa nouvelle émission, la mise en scène du spectacle des Grandes Gueules et ses heures de tournage pour la série télévisée Gentleman, réalisée par Louis Choquette, l'humoriste n'a pas le temps de se tourner les pouces.

Elle s'est même présentée à l'entrevue, dans un café du Vieux-Longueuil, coiffée comme Maryse, le personnage d'amie un peu «fofolle» qu'elle interprète dans Gentleman. Elle y joue aux côtés de David Boutin, Michel Barrette et Marie-Chantal Perron. «J'ai réussi à sauver ça!» lance-t-elle à la blague en montrant les mèches de ses cheveux étirés qui retombent de chaque côté de son visage.

Ainsi, en raison de son horaire chargé et des nouveaux défis qui l'attendent, Lise Dion, âgée de 52 ans, a même confié avoir fait une crise d'angoisse. Pourtant, elle semble avoir la situation bien en main et croit être bien préparée à animer à la radio.

«Ça fait quatre mois que je découpe des articles dans les journaux, dit-elle en prenant une gorgée de café au lait. Je n'ai pas pu apporter tous mes dossiers à la station parce que j'ai l'impression que ça me prendrait un camion de déménagement!»

Au moment de l'entrevue, elle appréhendait toutefois cette première émission. La crainte de bafouiller, de ne pas être assez concise ou d'avoir une voix qui passe mal en ondes la tenaillait. Heureusement, sa coanimatrice et alliée compte 21 ans d'expérience en radio. «Sans elle, je ne l'aurais jamais fait», assure-t-elle.

Lise Dion se sent comme une adolescente qui fait son entrée à l'école secondaire. Hier soir, l'interprète de Laura Cadieux a choisi soigneusement les vêtements qu'elle porterait aujourd'hui. Ce matin à 11h30, l'humoriste casse la glace. Elle animera avec Marie-Élaine Proulx sa première émission de radio, intitulée Lise Dion à l'appareil.

Nerveuse, angoissée. Les qualificatifs ne suffisent pas pour traduire son état d'esprit. Il faut dire que, entre la préparation de sa nouvelle émission, la mise en scène du spectacle des Grandes Gueules et ses heures de tournage pour la série télévisée Gentleman, réalisée par Louis Choquette, l'humoriste n'a pas le temps de se tourner les pouces.

Elle s'est même présentée à l'entrevue, dans un café du Vieux-Longueuil, coiffée comme Maryse, le personnage d'amie un peu «fofolle» qu'elle interprète dans Gentleman. Elle y joue aux côtés de David Boutin, Michel Barrette et Marie-Chantal Perron. «J'ai réussi à sauver ça!» lance-t-elle à la blague en montrant les mèches de ses cheveux étirés qui retombent de chaque côté de son visage.

Ainsi, en raison de son horaire chargé et des nouveaux défis qui l'attendent, Lise Dion, âgée de 52 ans, a même confié avoir fait une crise d'angoisse. Pourtant, elle semble avoir la situation bien en main et croit être bien préparée à animer à la radio.

«Ça fait quatre mois que je découpe des articles dans les journaux, dit-elle en prenant une gorgée de café au lait. Je n'ai pas pu apporter tous mes dossiers à la station parce que j'ai l'impression que ça me prendrait un camion de déménagement!»

Au moment de l'entrevue, elle appréhendait toutefois cette première émission. La crainte de bafouiller, de ne pas être assez concise ou d'avoir une voix qui passe mal en ondes la tenaillait. Heureusement, sa coanimatrice et alliée compte 21 ans d'expérience en radio. «Sans elle, je ne l'aurais jamais fait», assure-t-elle.

Nouvelle saveur

Lise Dion à l'appareil, diffusée du lundi au vendredi de 11h30 à 13h, donne notamment le micro aux auditeurs en proposant deux blocs d'appels téléphoniques. L'idée est de faire parler les gens sur des sujets qui les touchent au quotidien: la vieillesse, les services de santé, la semaine de quatre jours, la sécurité. «J'ai déjà été serveuse et j'aimais entendre les commentaires des clients sur l'actualité, raconte-t-elle. Avec l'émission, je veux en quelque sorte redevenir une serveuse.»

«Je ne pense pas qu'on puisse réinventer la radio, admet-elle néanmoins. Mais on peut lui donner une nouvelle saveur.» Aujourd'hui, par exemple, Lise Dion et Marie-Élaine Proulx demanderont aux auditeurs comment ils se sentent lorsqu'ils commencent un nouvel emploi. «On trouvait que ça faisait narcissique de parler pendant toute l'émission de MA rentrée à la radio», souligne humblement Lise Dion.

Autre thème qui sera abordé au cours de la saison: l'insécurité après les événements du 11 septembre. «Moi, cette journée-là, j'ai perdu ma sécurité, se rappelle-t-elle. Ç'a été un choc. Je pense même que j'ai perdu des cheveux! Est-ce que je suis épaisse de penser que ça n'a pas de bon sens, les Boeings dans les buildings?» laisse-t-elle tomber.

Lise Dion à l'appareil présentera également des capsules humoristiques. «Il faut que je donne un peu d'humour au public, sinon il va être déçu. Je trouve ça tellement prétentieux de mettre l'humour de côté sous prétexte que je suis devenue animatrice. Je peux être profonde en riant!»

Comme les premières semaines de diffusion de Lise Dion à l'appareil coïncident avec le début des auditions de Star Académie, l'humoriste imitera des femmes de différentes origines culturelles qui tentent leur chance à l'émission de téléréalité.

Se rapprocher des gens

Si Lise Dion a accepté d'animer une quotidienne, c'est essentiellement pour se rapprocher des gens. Par le passé, on lui a déjà fait cette proposition. Et cette fois, elle a accepté. «Au cours de ma dernière tournée, j'ai donné 514 spectacles et je n'ai pas eu le temps de me ressourcer pour écrire le prochain. Et pour écrire, il faut être près des gens, sinon tu vas parler de quoi? De toi? La radio est un bon moyen pour moi d'être dans le monde.»

Et il y a fort à parier qu'elle saura susciter des débats. «En vieillissant, j'ai plus envie de me battre, de casser des gueules. Je ne sais pas si c'est la ménopause... Si on obligeait mon fils à aller à la guerre, par exemple, je mettrais ma sacoche par terre et je descendrais dans la rue.» Message reçu.