Rares sont les festivals qui, dès leur première année d'existence, réussissent à susciter autant d'enthousiasme et s'avèrent aussi populaires que le festival Bel Canto qui se déroule depuis hier et jusqu'au 24 août, à Lac-Brome. Marco Genoni, l'instigateur et le principal organisateur de l'événement, nous dévoile sa recette pour un festival réussi.

Ingrédients:

Une bonne idée

Le soutien d'une communauté

Un endroit enchanteur

Des artistes de renommée internationale

De l'ambition

Une bonne idée

«Une bonne idée, c'est une idée intéressante», a un jour affirmé quelqu'un dans un langage on ne peut plus simple. Et une idée, ça peut surgir de nulle part, du soleil comme de la pluie, ou encore un peu des deux, comme ce fut le cas pour le festival Bel Canto. «Un jour, Kent Nagano est venu me rendre visite. Il venait d'y avoir un orage très fort, et comme Kent arrivait chez moi, le soleil est réapparu. On s'est assis sur la terrasse et Kent a été séduit par la vue qu'il avait sur le lac Brome. Il a formulé son désir d'organiser un festival du bel canto ici et m'a demandé si les gens embarqueraient. Je lui ai dit que oui, fort probablement», raconte M. Genoni.

À vrai dire, ce dernier caressait le rêve de faire quelque chose du genre depuis longtemps. Son amour pour le bel canto a commencé dans sa jeunesse avec l'influence des goûts musicaux du paternel, grand amateur d'opéra. Il a cultivé la flamme pendant des années en se rendant à plusieurs concerts un peu partout dans le monde, à New York, à Munich, à Milan et à Montréal, bien évidemment. C'est d'ailleurs là qu'il a rencontré celui qui est devenu un bon ami et un précieux collaborateur dans l'organisation du festival.