Coanimateur du spectacle Paris/Québec - À travers la chanson, Garou est heureux que les Fêtes du 400e fassent une place à un «vrai événement des cousins». D'abord invité à titre de participant, Garou s'est vu confier le rôle de coanimateur, aux côtés de la vedette de la télé française Daniela Lumbroso, à la suite d'un quiproquo.

«J'ai reçu un mail que j'ai mal compris. Je pensais qu'on me proposait d'être animateur, mais on me proposait plutôt d'être l'un des artistes sur le show. Moi, j'ai répondu en demandant ce que ça impliquait la coanimation... Et là, Daniela Lumbroso, la productrice, me rappelle tout de suite et me dit: «C'est génial! Quelle bonne idée»», a raconté le chanteur.

Garou s'est tout de suite investi dans le projet, servant en quelque sorte de pont entre ses artisans des deux cultures. «J'ai dit à Daniela: «La télé française, je connais ça.» Mais pour faire un show sur les plaines d'Abraham, il ne faut pas que tu arrives trop à la façon de la télé française. Il y a d'autres méthodes et d'autres normes à respecter. C'est là que je me suis donné comme mission de tout faire pour que ce show représente bien, aux yeux de la France, ce qu'on peut faire comme party sur les plaines d'Abraham.»

Le chanteur estrien est même intervenu dans le choix des invités. «Je trouvais ça important qu'on voie différents types d'artistes. Je voulais montrer le plus de facettes possible de ce qu'on fait ici et ailleurs. (...) Je suis donc très heureux qu'on ait sur le show des artistes français qu'on connaît moins, comme Raphaël ou DJ Laurent Wolf, qui est un véritable phénomène en France. De notre côté, on va aussi retrouver des gens comme Ariane Moffatt...»

Quant aux grands noms de la variété française, Garou n'a eu qu'à ouvrir son carnet d'adresses...

«Michel Fugain, c'était un gars avec qui j'avais vraiment envie de monter sur scène. Bruel, c'est un bon chum. Adamo, son spectacle est le premier que j'ai vu de ma vie! Et Yves Duteil, eh bien, c'est La langue de chez nous... Une chanson qu'on aime tellement ici qu'elle est presque devenue un hymne québécois!»