Le 23 décembre dernier, Jean-Marc Parent a cru sa dernière heure arrivée lorsqu'un infarctus l'a mené tout droit à l'hôpital. Six mois plus tard, l'humoriste est en vie et a décidé de transformer sa mésaventure en numéros hilarants.

Le 23 décembre dernier, Jean-Marc Parent a cru sa dernière heure arrivée lorsqu'un infarctus l'a mené tout droit à l'hôpital. Six mois plus tard, l'humoriste est en vie et a décidé de transformer sa mésaventure en numéros hilarants.

Hier soir, sur la scène du Théâtre Saint-Denis, au cours du tout premier gala du 26e festival Juste pour rire, Jean-Marc Parent a raconté pendant de longues minutes la crise qui aurait pu le mener au ciel, comme son père, mort d'une crise cardiaque à 54 ans. Dans sa bouche, l'événement semblait tout sauf dramatique. «Si je fais une indigestion, j'ai mangé un piano, car ça fait mal!» a-t-il expliqué à la préposée qui l'a accueilli à l'hôpital.

À l'image des spectacles de six heures qu'il donnait au Forum de Montréal dans les années 90, Jean-Marc Parent a ensuite promis une très longue soirée au public en compagnie du Mercedes Band, les larmes aux yeux, tellement la «moumoune» qu'il est se trouve chanceux d'être encore en vie.

On aurait pu se contenter de Jean-Marc Parent, qui célébrait du même coup ses 20 ans de carrière. Comme tout bon gala, on a eu droit à plusieurs invités. Drôles et moins drôles. Retenons comme numéro hilarant celui où Mike Ward raconte un voyage en motorisé en Floride qui tourne mal.

Heure de tombée oblige, il a fallu partir bien avant le retour des Grandes Gueules sur scène (les derniers invités de la soirée) et la longue prolongation promise par l'animateur.

L'événement Jean-Marc Parent, ce soir, à 19h30, au Théâtre Saint-Denis.