Rome ne s'est pas bâtie en un jour. C'est avec cette optique que Jean Sicotte, l'un des organisateurs du Blues*Bouffe de Farnham, souhaite développer le jeune festival dans l'espoir qu'il devienne un incontournable dans la région. Il refuse de sauter les étapes puisqu'il a déjà vu nombre de festivals sombrer dans l'oubli après un départ fulgurant.

«J'ai présenté un plan quinquennal à la Ville pour développer le festival. Cinq ans, c'est environ ce que ça prend pour bien s'installer. On y va tranquillement, marche par marche, car on veut assurer la pérennité de l'événement», indique M. Sicotte, soulignant que le Festival de jazz de Montréal n'est pas devenu un événement d'envergure du jour au lendemain.

Né l'été passé d'une collaboration entre le comité culturel de la Ville de Farnham, Les Productions Kazou et Acoustix Québec, le festival Blues*Bouffe, qui offre musique et produits du terroir, a reçu, hier, un chèque de 2500 $ de la part de la caisse populaire de Farnham. «Ça fait plaisir de contribuer à cette belle activité qui amène de la visibilité à Farnham. C'est un moyen intéressant d'amener du monde en ville», dit Diane Dion, vice-présidente de la caisse.

Ce coup de pouce financier a notamment permis d'élaborer une programmation plus étoffée pour le deuxième festival qui se déroulera au parc Conrad-Blain de Farnham les 16 et 17 août. Signe évident de progrès comparativement à l'année dernière, deux fois plus d'artistes se produiront sur scène.