Les producteurs québécois s'associent aux producteurs canadiens-anglais, alors que s'amorcent les négociations avec les diffuseurs concernant les droits des émissions sur les nouvelles plateformes.

L'APFTQ (Association des producteurs de films et de télévision du Québec), l'association qui regroupe l'ensemble des producteurs québécois, agira ce mercredi comme observatrice lors d'une première rencontre entre l'Association canadienne de production de film et de télévision, qui établira un cadre général de négociations avec des représentants de CTV, Canwest Global et Rogers.

Pour sa part, l'APFTQ n'a pas encore de date officielle de rencontre avec des diffuseurs francophones, mais cela ne devrait pas tarder. L'APFTQ prévoit entreprendre des pourparlers avec tous les diffuseurs francophones publics et privés cet automne. Les deux associations ont convenu de s'épauler et de se concerter.

Le CRTC (Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes) a demandé aux télédiffuseurs de négocier des modalités d'ententes commerciales avec les producteurs indépendants et de lui soumettre ces ententes lors du renouvellement de leurs licences respectives.

Tous les diffuseurs au pays doivent se présenter devant le CRTC d'ici un an pour le renouvellement de leurs licences. Si les producteurs et les diffuseurs ne parviennent pas à s'entendre, le CRTC a indiqué qu'il superviserait lui-même les négociations.

Les discussions portent sur la répartition des droits lorsqu'une émission est utilisée dans Internet, sur les DVD et sur les nouvelles plateformes technologiques.