Le président de l'UDA, Raymond Legault, ne s'est pas dit surpris de la situation, expliquant que depuis leur entrée au pouvoir, les conservateurs «soutiennent la culture sur le plan théorique, mais diminuent le financement sur le plan pratique».De son côté, le président du Mouvement pour les arts et les lettres, Stanley Péan, croit que le gouvernement Harper «considère la culture comme une dépense», soulignant pourtant que les programmes de financement supprimés étaient peu coûteux.

Le président de l'UDA, Raymond Legault, ne s'est pas dit surpris de la situation, expliquant que depuis leur entrée au pouvoir, les conservateurs «soutiennent la culture sur le plan théorique, mais diminuent le financement sur le plan pratique».De son côté, le président du Mouvement pour les arts et les lettres, Stanley Péan, croit que le gouvernement Harper «considère la culture comme une dépense», soulignant pourtant que les programmes de financement supprimés étaient peu coûteux.

Depuis la semaine dernière, six programmes de soutien aux artistes ont été abolis. Avec PromArt et Routes commerciales disparaissent aussi le Programme national de formation dans le secteur du film et de la vidéo, le Fonds canadien du film et de la vidéo indépendants, le Trust pour la préservation de l'audiovisuel et celui pour la préservation de la musique.

Le président de l'UDA considère que l'abolition de ces subventions démontre que les conservateurs considèrent que l'aide à la culture «est de l'argent jeté à l'eau».

Même s'ils ne sont pas optimistes, MM. Legault et Péan souhaitent que les conservateurs reviennent sur leur décision d'abolir les programmes culturels fédéraux.