Le comité Ascot en santé se réjouit de savoir qu'un ministère des Institutions démocratiques et de la Participation citoyenne fera partie de la gestion de la chose publique, dont le responsable est le député de Marie-Victorin, Bernard Drainville.

Les membres de cet organisme communautaire de ce quartier pauvre de Sherbrooke voient ainsi une de leurs valeurs portée au sommet de l'action gouvernementale.

Là où il nous était donné de prendre la parole pour parler des succès de cette table de concertation, nous avons toujours insisté sur la nécessité de changer de paradigme de gestion en laissant l'entière responsabilité aux citoyens de décider de ce qu'il convient de faire pour améliorer leur sort. Il n'y a de meilleur expert ou acteur du changement que l'individu lui-même.

La participation citoyenne implique que la communauté soit associée tout au long du processus, qu'elle soit partie prenante de la démarche dans toute sa totalité, sa globalité.

La beauté de la dynamique de la participation citoyenne n'est plus à démontrer : elle engendre des leaders, canalise l'effort, suscite l'intérêt et la liberté d'action. Le plus important dans cette démarche et que l'échec n'est plus orphelin et, dans ces conditions, les citoyennes et citoyens sont disposés à refaire l'exercice.

Le cas le plus éloquent se vit à Ascot où plusieurs projets qui sont réalisés ne sont que des rêves des gens d'ici de vivre dans un quartier qu'ils veulent à leur image. Les exemples sont nombreux. De ce point de vue, nous pouvons nous prolonger dans le plan d'action de Mme Marois et affirmer sans fausse modestie de notre part : nous sommes en bonne intelligence avec le gouvernement du Parti québécois.

Henry Mbatika



Président du C.A. d'Ascot en santé