Malgré cette énième tuerie, peu nombreux seront les Américains à exiger l'abrogation du second amendement de la Constitution garantissant leur droit de détenir et d'utiliser des armes à feu, qui en étaient à leur balbutiement du temps de George Washington. Si celles dévastatrices d'aujourd'hui avaient existé alors, jamais les sages de la Nouvelle-Angleterre n'auraient permis qu'on enchâsse le fameux droit dans la Constitution naissante. Les États-Unis doivent enfin faire le saut au XXIe siècle. Espérons qu'un débat sérieux s'y fera lors du second mandat de Barack Obama (si second mandat il y a, bien entendu), parce que ce n'est pas avec le républicain Mitt Romney qu'il y aura une avancée sur ce plan.

Sylvio Le Blanc, Montréal