Le cinéma Beaubien s'apprête à célébrer le 15e anniversaire du Festival international du film pour enfants de Montréal (FIFEM) durant la semaine de relâche du 3 au 11 mars. Petits et grands pourront découvrir plus de 60 films en provenance d'une vingtaine de pays.

Au cours des 15 dernières années, le FIFEM a su se bâtir une solide réputation qui le place en tête des festivals du genre.

«On est actuellement le deuxième festival de films pour enfants en importance après le festival de Berlin, qui se tient cette semaine et qui a un important volet consacré aux films jeunesse. Ça fait 10 ans qu'on est au Beaubien et on y offre près de 150 projections en neuf jours», explique Jo-Anne Blouin, présidente et directrice générale du FIFEM.

Fier parrain du festival cette année, Joël Legendre souligne l'importance du FIFEM afin de sensibiliser les jeunes Québécois à une enrichissante diversité culturelle.

«C'est la responsabilité des parents d'ouvrir leurs enfants à une diversité culturelle et c'est l'événement tout indiqué, car il présente des films des quatre coins du monde. C'est drôle, parce que chaque année, ils m'envoyaient des films pour que j'en parle à la radio et avec mon fils, on a déjà vu des films d'Allemagne et de Chine. C'est extraordinaire, l'univers dans lequel mon fils maintenant âgé de 9 ans peut baigner. C'est l'occasion rêvée de vivre un beau moment de proximité avec son enfant», explique Joël Legendre.

Pour Jo-Anne Blouin, le FIFEM est aussi une manière de cultiver le goût des futurs cinéphiles et de les mettre en contact avec le cinéma québécois. Une mission que la présidente et directrice du festival compte bien remplir avec entre autres la section Second regard sur nos p'tites vues dans laquelle on retrouvera entre autres Bestiaire, de Denis Côté.

«Que ce soit en danse ou en théâtre, les petits Montréalais sont extrêmement choyés. Mais en cinéma, c'est comme si on se disait: C'est bon, les Américains s'en occupent. Ici, on fait peu de films pour enfants. On fait surtout des films où le personnage principal est un enfant. Après on se demande pourquoi les jeunes d'ici ne vont pas voir les films de nos réalisateurs dont on est si fiers. Pourquoi ils iraient voir Incendies ou Monsieur Lazhar? La diversité culturelle est importante, mais notre identité culturelle se définit en se comparant à d'autres», précise-t-elle.

Joël Legendre en route vers les Gémeaux

Joël Legendre reprendra début mars les répétitions pour son rôle dans 39 marches, l'adaptation de la comédie policière de Broadway de Patrick Barlow, qui sera présentée le 4 juillet prochain à L'Étoile Banque Nationale de Brossard.

«Ça fait huit ans que je ne suis pas monté sur scène et je suis très stressé. Je m'étais donné pour défi de connaître tout mon texte avant mars, car j'avais l'impression de ne plus être capable d'apprendre plus d'une scène à la fois. Mais je m'y suis mis et depuis la semaine dernière, je connais mes lignes par coeur!», s'exclame le comédien.

Un retour sur scène qui lui permettra de s'échauffer avant de reprendre le micro de Véronique Cloutier lors du gala des prix Gémeaux, qui se tiendra le 16 septembre prochain.

«Les Gémeaux, c'est un peu le même rythme que le théâtre. C'est à fois de la chanson, de la danse et de l'animation, c'est un peu comme quand on est sur scène. Après avoir accepté, j'ai passé une semaine à avoir peur», dit Joël Legendre.

«On a commencé à brainstormer avec le réalisateur Jean-François Blais et à penser à un numéro d'ouverture. Ça va être très Broadway, très américain dans la facture, mais avec toutes nos vedettes québécoises», conclut-il.