C'est dans les Cantons-de-l'Est et en Colombie-Britannique que les prix des propriétés récréatives (chalets) sont les plus élevés parmi toutes les régions à travers le Canada sur lesquelles s'est penchée la firme Royal LePage.

En publiant les résultats d'un sondage mené par Angus Reid pour les Services immobiliers Royal LePage, on peut lire en effet que les prix des propriétés récréatives oscillent entre 400 000 $ et un million de dollars pour un chalet situé au bord de l'eau.

Pour une propriété située en deuxième ligne, les prix peuvent varier entre 150 000 $ et 400 000 $ dans les Cantons-de-l'Est.

Selon ce sondage, on apprend également que 89 pour cent des Canadiens qui ont fait l'acquisition d'une propriété récréative ou qui ont l'intention d'en acheter une dans les 24 prochain mois croient que l'achat d'une résidence de vacances est un bon investissement à long terme.

Si on s'attarde aux différentes régions, ce pourcentage inclut 92 pour cent des répondants de l'Alberta, 91 pour cent de l'Ontario, 87 pour cent de la Colombie-Britannique et 81 pour cent du Québec.

Lorsqu'on a demandé aux répondants de comparer les propriétés récréatives au marché boursier quant au rendement financier, 50 pour cent ont répondu que les propriétés récréatives offrent un rendement accru. Seulement 29 pour cent ont répondu qu'ils préféraient investir dans le marché boursier, tandis que 21 pour cent étaient indécis.

«La confiance des Canadiens envers la valeur des propriétés récréatives reflète la situation dont nous avons été témoins dans les centres urbains canadiens», a expliqué Phil Soper, président et chef de la direction des Services immobiliers Royal LePage.

«Ce printemps, on a ignoré les histoires d'horreur de certains marchés immobiliers internationaux fondamentalement imparfaits qui ont affecté la demande pour les habitations de type chalet au cours de la récession. Le marché traditionnellement actif de la propriété récréative au Canada semble s'être ressaisi une fois de plus», a-t-il ajouté.

Taux d'intérêt

Fait intéressant, la majorité des répondants (57 pour cent) a indiqué que la prévision de la hausse des taux d'intérêt n'affectera pas leur désir d'acquérir une propriété récréative. Dans ce groupe, 55 pour cent des répondants de 35 à 54 ans (et 70 pour cent des répondants âgés de 55 ans et plus ont affirmé que la hausse anticipée des taux d'intérêt n'aurait aucune incidence sur leur décision de devenir propriétaire d'une propriété récréative.

Quant aux sacrifices financiers liés au style de vie pour l'achat d'une propriété récréative, plus d'un tiers des personnes (35 pour cent) ont répondu qu'elles seraient principalement susceptibles de réduire leurs dépenses personnelles au cours de l'année.

Plus de la moitié (51 pour cent) des répondants ont affirmé qu'ils louent ou loueront leur propriété afin de les aider à payer leur hypothèque et les frais connexes. Toutefois, nombre d'entre eux planifient d'être sélectifs (32 pour cent) et seulement louer leur propriété récréative à une personne qui est référée par une de leurs connaissances.

«Nous constatons que de plus en plus de personnes achètent des propriétés dans l'intention de les louer. Cette stratégie de compensation des coûts peut permettre à de jeunes familles d'acquérir un chalet plus tôt que prévu, ou à d'autres personnes d'acheter une propriété dans une région qui aurait été hors de leur portée, financièrement parlant», a expliqué M. Soper.

Le sondage Angus Reid a été commandé dans le cadre de la préparation du rapport Royal LePage sur les propriétés récréatives 2011, analyse de marché annuelle portant sur les prix des propriétés récréatives, les tendances et les activités dans des marchés du loisir choisis partout au pays.

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