Le 28 août dernier, 38 membres du Centre de médecine préventive et d'activité physique de l'Institut de Cardiologie de Montréal (ÉPIC) ont fait l'ascension du mont Washington. Par ce geste, ils ont voulu faire la démonstration qu'avec une bonne préparation, il est possible de repousser autant ses limites physiques que psychologiques dans le cadre d'un défi de groupe.

De plus, les participants ont amassé 45 000$ pour le développement du Centre de médecine préventive et d'activité physique de l'Institut de Cardiologie de Montréal (ÉPIC) de même que de la Direction de la prévention.

  « Un bon nombre d'entre eux ont perdu du poids, tandis que d'autres ont augmenté de façon considérable leur tolérance à l'effort », ont dit les responsables du projet, la kinésiologue Marie-Josée Dubord et la nutritionniste et guide de montagne Karine Lamoureux. « Chacun avait sa motivation pour se lancer dans le projet : certains souhaitaient relever un défi personnel, d'autres se dépasser. Un participant s'est même lancé dans l'aventure pour célébrer ses 75 ans. » Le plus jeune des participants avait 34 ans.

 « Il n'est jamais trop tard pour se prendre en main, les bénéfices obtenus par la pratique de l'activité physique sont immédiats », a dit le Dr Martin Juneau, cardiologue et directeur de la prévention à l'Institut de Cardiologie de Montréal. « Dès que l'on commence à s'entraîner, l'exercice entraîne une baisse de la tension artérielle, de la glycémie et diminue le stress. En quelques semaines, on note une augmentation de la capacité à l'effort et des fonctions cognitives. Le métabolisme de base est augmenté, ce qui favorise un contrôle du poids corporel. »