Le numéro un mondial des téléphones mobiles, le finlandais Nokia, a annoncé mardi la suppression de 220 emplois en recherche et développement au Japon dans le cadre de la restructuration de ces activités.

«Dans le cadre de son effort général pour ajuster ses activités de recherche et développement conformément à la ligne avec le portefeuille de nouveaux produits de l'entreprise, Nokia va réduire ses activités en recherche et développement au Japon», annonce la société finlandaise dans un communiqué.

La semaine dernière, Nokia avait déjà annoncé la suppression de 330 emplois en recherche et développement au Danemark et en Finlande.

Jusque-là, Nokia employait 17 000 personnes de par le monde dans ses activités de recherche et développement.

Malgré ces réductions d'effectif, le finlandais affirme qu'il conservera d'importantes activités au Japon, où «les fabricants jouent un rôle décisif dans la chaîne d'approvisionnement de Nokia».

«Vertu, la ligne de Nokia de téléphones mobiles faits main destinée au marché du luxe, poursuivra également ses activités au Japon et ne sera pas affectée par les annonces» de ce mardi, poursuit Nokia.

Nokia, qui est passé dans le rouge au troisième trimestre pour la première fois de la décennie, a lancé plusieurs plans de restructuration, dont un très important au sein de sa coentreprise en difficulté Nokia Siemens Networks (NSN), qui vise à supprimer jusqu'à 6000 emplois.

Avant l'annonce de mardi, Nokia (hors NSN) avait annoncé 4000 suppressions d'emplois, dont 1300 départs volontaires, dans le cadre d'un plan lancé en janvier visant à réaliser des économies annuelles de 700 millions d'euros (1G$ canadiens).

Outre les difficultés de NSN sur le marché des réseaux, Nokia souffre de la percée de ses nouveaux concurrents Apple (iPhone) et Research in Motion (BlackBerry) sur le secteur très lucratif des smartphones.