Une nouvelle étude qui s'est penchée sur l'impact environnemental des fournisseurs de téléphonie cellulaire affirme que les entreprises canadiennes traînent loin derrière leurs consoeurs américaines dans ce domaine.

La firme ABI Research accorde aux géants AT&T Wireless, Sprint Nextel et Verizon les premières places en Amérique du Nord. Le Mexique ne faisait pas partie de cette étude. La canadienne Telus arrive en cinquième place, tout juste devant Rogers sans fil et Bell Mobilité, qui occupent les sixième et septième places respectivement.

 

ABI dit avoir étudié l'impact environnemental des technologies utilisées par les entreprises dans leurs réseaux, leurs équipements et leurs téléphones, ainsi que leurs efforts de recyclage de téléphones.

Elle accorde la première place au Canada à Telus parce que la société a publié des renseignements sur ses efforts environnementaux et la consommation énergétique de ses bureaux, et qu'elle a mesuré son empreinte carbone.

Mais ABI précise que, contrairement à AT&T et Sprint, ni Telus, ni Rogers, ni Bell n'ont dévoilé suffisamment d'informations au sujet de la consommation énergétique de leur réseau cellulaire et de leurs infrastructures.

Selon l'analyste Aditya Kaul, d'ABI, les fournisseurs canadiens ne semblent pas avoir mis en place de mesures pour réduire la consommation énergétique de leurs réseaux, même si cela représente environ 80% de la consommation totale.

Rogers a indiqué avoir l'intention de réduire la consommation de ses stations cellulaires, où se trouve l'équipement de télécommunications, mais n'a pas dévoilé les mesures mises en place à ce jour. Bell semble ne rien avoir prévu à ce sujet, ajoute M. Kaul.

Il a aussi souligné que Telus rapportait avoir recyclé 50 000 téléphones et prévoyait atteindre la barre des 90 000 d'ici la fin de l'année. En comparaison, dit-il, Sprint s'est donné comme objectif de recycler 90% des téléphones qu'elle vendra d'ici 2017.