Le numéro un mondial des réseaux mobiles Ericsson, a annoncé jeudi qu'il avait signé un contrat d'un montant de 4,5 à 5 milliards de dollars pour la gestion des réseaux de Sprint Nextel, accord qui inclut le transfert de 6.000 employés de l'opérateur américain.

En vertu de l'accord, d'une durée de 7 ans et assorti d'une option de renouvellement, Ericsson «assumera la responsabilité quotidienne des services, de la fourniture et de la maintenance» des réseaux de téléphonie mobiles appartenant de Sprint», indique le groupe suédois dans un communiqué.

«Sprint conserve la propriété complète et le contrôle de ses réseaux et garde seul les décisions stratégiques et d'investissement», précise Ericsson.

Le transfert de 6000 employés de Sprint Nextel au sein d'Ericsson doit avoir lieu «au cours du troisième trimestre», ajoute le suédois.

Vers 13h00 (HAE) à la Bourse de New York, l'action Sprint Nextel gagnait 3,5% à 4,44 dollars.

Le Wall Street Journal avait écrit début mai que Sprint Nextel, en perte au premier trimestre et qui souffre de l'exode de ses clients, était en discussions avancées avec Ericsson pour externaliser la gestion de son réseau de téléphonie mobile.

Selon le quotidien financier, l'externalisation devait permettre à Sprint, qui compte près de 49 millions de clients, de réduire de 20% les coûts liés à son réseau.

Le contrat offre «une plus grande efficacité opérationnelle à Sprint tout en permettant d'étendre encore les activités de services dans les réseaux mobiles d'Ericsson en Amérique du Nord», écrit Ericsson dans son communiqué.

Les réseaux de téléphonie mobile du suédois desservent près d'un milliard de personnes dans le monde, dont 275 millions dans des contrats de services similaires à celui signé avec Sprint.

Les contrats d'externalisation se sont multipliés ces dernières années, devenant un important relais de croissance pour les fabricants de réseaux mobiles comme Ericsson ou Nokia Siemens Networks.

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