Le journaliste David Pogue du New York Times a publié une critique très sévère du nouveau BlackBerry Storm la semaine dernière et il en a tiré une leçon.

Dans cette critique, il avait même rebaptisé le nouvel appareil de RIM le «BlackBerry Nul» (BlackBerry Dud).

Après avoir reçu beaucoup de courriels des lecteurs, le journaliste avoue aujourd'hui «avoir appris quelque chose».

Une centaine de lecteurs étaient entièrement d'accord avec lui. Mais ce qui a particulièrement frappé M. Pogue est la virulence des propos d'une douzaine de lecteurs qui ne partageaient pas son opinion.

«Vos commentaires sur la technologie sont aussi pertinents que ceux de Tom Cruise sur la religion», écrit un lecteur.

Un autre lui lance «honte à vous et au New York Times pour ce journalisme de bas étage».

Et la cerise sur le sundae: «Que le Diable vous mette le grappin dessus dès que vous serez mort!»

Qu'a donc appris le journaliste de sa récente expérience?

«Pendant des années, les critiques de technologie comme moi ont enduré des abus occasionnels de la part de la secte du Mac. Dès que l'on écrit qu'un produit Apple n'est pas parfait, la réplique est violente. Nous parlons ici d'insultes, de propos vulgaires et même de menaces», confie-t-il.

David Pogue réalise maintenant qu'il existe un clique beaucoup plus féroce qu'il surnomme affectueusement «les cinglés du BlackBerry».

Plus de détails sur le site du New York Times:

Readers React to David Pogue's Review of the BlackBerry Storm