Après Telus, c'est au tour de Bell de faire face à un possible recours collectif en raison de sa décision de faire payer des frais de 15 cents par message texte entrant à compter du mois d'août.

Une demande en recours collectif a été déposée vendredi matin à la suite de la plainte d'Éric Cormier, un abonné de Bell Mobilité depuis plus de dix ans.

Dans la requête déposée en cour, l'homme âgé dans la trentaine affirme que Bell Mobilité a «agi illégalement en modifiant unilatéralement les termes du contrat».

C'est à compter du 8 août que les abonnés de Bell qui n'ont pas de forfait devront payer 15 cents par message texte entrant, en plus de continuer à payer chaque fois qu'ils en envoient un.

«Plusieurs personnes nous ont appelés pour entreprendre des démarches contre Bell», dit Bruno Grenier, avocat au cabinet montréalais Saint-Pierre Grenier, qui représente les plaignants dans les recours contre Bell et Telus.

Il s'attend à ce que le recours contre Bell touche davantage de consommateurs que le recours contre Telus, moins présent comme fournisseur de services sans fil au Québec.

Si la demande en recours collectif est acceptée, les avocats demanderont à la cour d'octroyer le remboursement du montant supplémentaire payé pour les messages textes à partir du 8 août, des dommages-intérêts de 10$ et des dommages punitifs de 50$.