Même si le téléphone cellulaire ne tue pas autant que l'alcool au volant ou la vitesse excessive, plusieurs décès survenus sur les routes du Québec ont été attribués à son utilisation par des automobilistes.

Pas plus tard qu'en février dernier, un Gatinois a perdu la vie en entrant en collision avec un minibus circulant en sens inverse, sur la route 105, à Chelsea. Les enquêteurs de la Police de la MRC des Collines avaient alors déterminé qu'une distraction causée par le téléphone cellulaire est à l'origine de la tragédie.Selon le Bureau du coroner, 17 décès ont été causés par l'utilisation du cellulaire au volant, au Québec, entre 1999 et 2004. D'autres vies perdues ont par la suite fait gonfler cette triste statistique.

Le député bloquiste Benoît Sauvageau a lui aussi laissé sa vie en étant distrait par une conversation téléphonique, en août 2006, à Repentigny.

La même histoire s'est répétée pour une jeune femme de 22 ans qui a percuté de plein fouet un véhicule tirant un bateau qui était immobilisé dans le tunnel Louis-Hippolyte-Lafontaine, à Montréal. La victime n'a jamais réalisé que la voie dans laquelle elle roulait était fermée, puisqu'elle parlait au téléphone cellulaire avec une amie et clavardait avec son copain au moment de l'impact.