Le groupe finlandais Nokia, qui vient de lancer sa première ligne de production en Roumanie, a rejeté mercredi les accusations d'«esclavage» proférées par un syndicat roumain, tout en assurant respecter «les standards les plus hauts de la législation du travail».

Le groupe finlandais Nokia, qui vient de lancer sa première ligne de production en Roumanie, a rejeté mercredi les accusations d'«esclavage» proférées par un syndicat roumain, tout en assurant respecter «les standards les plus hauts de la législation du travail».

«Nokia nie fermement les déclarations concernant le temps de travail, qui serait prolongé d'une manière incorrecte», a affirmé le producteur de téléphones portables dans un communiqué envoyé à l'AFP, en réponse aux accusations du syndicat Cartel Alfa de pratique d'«une nouvelle forme d'esclavage».

«Nokia souligne sa détermination d'assurer les plus hauts standards de la législation du travail, conformes aux normes éthiques», a insisté le groupe.

Le Cartel Alfa avait accusé mardi Nokia de vouloir «maximiser ses bénéfices non pas en embauchant un nombre suffisant de personnes mais en exploitant les employés actuels, par une augmentation de la durée du travail de 48 heures à 60-70 heures», et d'employer des salariés pour des périodes déterminées brèves.

L'usine de Jucu (nord-ouest de la Roumanie), qui se trouve au centre d'une vive polémique suite à la décision du groupe de fermer d'ici la mi-2008 son site de Bochum (ouest de l'Allemagne) pour délocaliser sa production en Roumanie, est le fruit d'un investissement de 60 millions d'euros.

La fabrique emploie 350 personnes actuellement et compte faire passer le nombre d'employés à 3500 à la fin de 2009.

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