L'équipementier américain en télécommunications Motorola a signé un contrat de 2,3 milliards de dollars américains avec le premier distributeur de téléphones portables en Chine, China Postel Mobile Communication Equipment, a annoncé mercredi ce dernier.

L'équipementier américain en télécommunications Motorola a signé un contrat de 2,3 milliards de dollars américains avec le premier distributeur de téléphones portables en Chine, China Postel Mobile Communication Equipment, a annoncé mercredi ce dernier.

Ce contrat, signé lundi à Chicago, porte sur l'achat cette année de 16 millions de téléphones. Il est l'un des plus importants de ceux qui doivent être officiellement annoncés à l'occasion de la deuxième session du dialogue économique stratégique sino-américain la semaine prochaine à Washington, indique China Postel sur son site internet.

Les deux parties ont également convenu de coopérer pour développer les réseaux de vente.

En 2006, la société chinoise avait passé des commandes de l'ordre d'un milliard de dollars à Motorola.

La semaine dernière, le numéro un mondial des téléphones portables Nokia avait annoncé avoir signé un contrat de distribution avec China Postel, qui devrait lui acheter pour environ 2,5 milliards de dollars de combinés en 2007.

En 2006, le marché des téléphones portables en Chine a atteint 120 millions d'unités en 2006, soit une hausse de 40% par rapport à 2005, avait indiqué en février un responsable de l'Association des communications mobiles de Chine, Xie Linzhen.

Selon lui, les ventes en 2007 devraient s'accroître de 25% à 150 millions d'unités, confortant la Chine comme l'un des principaux marchés au monde.

Selon la presse chinoise, au total la Chine doit passer des commandes d'un montant de 4,3 milliards de dollars avant la réunion de Washington, destinée à réduire les frictions commerciales entre les deux pays.

La Chine enregistre un gigantesque excédent commercial qu'elle doit largement au faible niveau de sa monnaie, ce qui rend ses produits très compétitifs à l'international.

Plusieurs pays, en tête desquels les États-Unis, reprochent aux autorités chinoises de maintenir le taux de change du yuan à un niveau artificiellement bas à coups d'interventions de sa banque centrale sur les marchés.