Le marché du sans fil a poursuivi sur sa lancée au premier trimestre, alors que le déclin du marché de la téléphonie traditionnelle s'est accéléré, selon des données publiées aujourd'hui (mercredi) par Statistique Canada.

Le marché du sans fil a poursuivi sur sa lancée au premier trimestre, alors que le déclin du marché de la téléphonie traditionnelle s'est accéléré, selon des données publiées aujourd'hui (mercredi) par Statistique Canada.

Les mouvements ont été observés autant du côté des abonnements que des recettes et des profits des entreprises du secteur.

Le sans fil comptait 16,8 millions d'abonnés à la fin du premier trimestre de l'année, en hausse de 11,9% par rapport au premier trimestre de l'an dernier. Ce taux de croissance d'une année à l'autre se compare à ceux observés depuis trois ans, a souligné l'agence fédérale.

Du côté de la téléphonie traditionnelle, 11,8 millions de lignes résidentielles ont été recensées à la fin du premier trimestre, soit une baisse de 5,3% d'une année à l'autre.

Il s'agit de la plus importante baisse observée depuis le début du phénomène d'érosion de ce marché en 2001.

Ces changements ont entraîné «une très nette tendance à la baisse des recettes des exploitants traditionnels de réseaux par fil», a fait remarquer Statistique Canada.

La tendance s'est poursuivie au premier trimestre de 2006, alors que les recettes ont chuté de 3,8% par rapport au premier trimestre de 2005 pour s'établir à 5,5 G$.

«C'est tout le contraire pour le sans fil, où les recettes augmentent à un rythme continu.»

En ce qui concerne les trois premiers mois de l'année, les recettes ont bondi de 17,2% comparativement à la même période en 2005 pour atteindre 2,9 G$.

En ce qui a trait aux profits, les bénéfices avant intérêts et impôts des exploitants traditionnels de réseaux par fil ont atteint 1,1 G$ au premier trimestre, en baisse de 10,1% par rapport à 2005, et ceux des exploitants de réseaux sans fil ont été de 854,2 M$, en hausse de 32,2%.