La télévision sur téléphones portables, vedette du congrès 3GSM qui se tient jusqu'à jeudi à Barcelone, est une véritable aubaine pour les programmes de «charme», qui après avoir fait le succès du minitel puis d'Internet, devraient trouver une nouvelle source de revenus avec la téléphonie mobile.

La télévision sur téléphones portables, vedette du congrès 3GSM qui se tient jusqu'à jeudi à Barcelone, est une véritable aubaine pour les programmes de «charme», qui après avoir fait le succès du minitel puis d'Internet, devraient trouver une nouvelle source de revenus avec la téléphonie mobile.

La société américaine Waat, créée en 1999, aura lancé d'ici la fin du mois de mars une quarantaine de chaînes en Europe comme aux États-Unis, accessibles à partir de son mobile.

Initialement partenaire du magazine Playboy, Waat a depuis étendu ses partenariats avec des fournisseurs de contenus dans les principaux pays européens. Aujourd'hui la société qui se présente comme le numéro un mondial du «divertissement de fin de soirée» affirme être en partenariat avec plus 50 opérateurs mobiles dans près d'une trentaine de pays.

«Nous adaptons nos programmes de télévision aux goûts locaux», a expliqué un responsable de la société, avant d'ajouter que la plateforme technique de Waat permet à ses clients de visualiser les chaînes qu'ils souhaitent sur leur téléphone à partir de n'importe quel endroit dans le monde.

Devant la suprématie de Waat, qui disposait au congrès 3GSM d'un stand impossible à éviter dès l'entrée de la zone dédiée aux programmes de contenu, plusieurs autres sociétés tentent malgré tout de se faire une place.

La société espagnole 3OOOH Mobile Entertainment a fait l'événement en étant la première à lancer un service de vidéochat par téléphone portable, aujourd'hui uniquement accessible sur les téléphones de troisième génération, qui permettent des débits plus importants.

Ce service ressemble à la visiophonie où la personne appelée peut être vue, mais également la personne appelante...

Selon les estimations des experts, les services liés au sexe devraient rapporter quelque 40% des revenus issus des services à tarification spéciale.