Hellgate ressemble à des jeux comme Diablo ou Fable puisque le héros doit combattre, mener des quêtes et trouver des objets pour s'équiper le mieux possible en gagnant de l'expérience et des compétences. Le héros, que l'on choisit au départ dans l'une de six catégories, combattra généralement à la troisième personne, sauf avec quelques fusils et armes de poing avec lesquels il pourra viser plus facilement.

Hellgate ressemble à des jeux comme Diablo ou Fable puisque le héros doit combattre, mener des quêtes et trouver des objets pour s'équiper le mieux possible en gagnant de l'expérience et des compétences. Le héros, que l'on choisit au départ dans l'une de six catégories, combattra généralement à la troisième personne, sauf avec quelques fusils et armes de poing avec lesquels il pourra viser plus facilement.

Toutefois, les monstres venus de l'enfer ne sont pas très forts dans les combats de groupe, à l'exception de quelques ennemis qui apparaissent à plusieurs d'un coup. Il faut alors déployer plus d'énergie combative et veiller sur sa condition. Autrement, il suffit de prendre son temps pour combattre les monstres un par un. Pour les gros démons de la fin des tableaux, il faut jouer de finesse et avoir développé certaines compétences pour écraser l'ennemi rapidement.

J'ai aimé les nombreuses options d'amélioration des armes dans les nanoforges, dans l'augmentex ou encore la création de nouveaux objets avec un spécialiste dans les stations de métro. On ramasse beaucoup d'objets, dont certains peuvent modifier les armes pour les rendre plus redoutables ou pour donner une meilleure protection. Lorsqu'on ajoute l'élément modificateur, il faut passer par une machine de remodification pour enlever les morceaux contre une somme d'argent, afin de les remplacer par des modules plus performants.

Pour les décors, c'est assez ordinaire et répétitif. Le jeu est facile à prendre en main, les contrôles sont faciles à comprendre tant pour les performances du héros que pour les améliorations à apporter. Le jeu demande une machine très puissante, surtout lorsqu'on est pris pour jouer dans l'environnement Vista.

Si le jeu se comporte mieux sous XP selon certains forums, dans l'univers Vista, tout semble aussi diabolique que les monstres du jeu. J'ai eu droit à des plantages répétés dans des circonstances identiques lorsqu'il y a trop d'objets à l'écran. Une chance que la sauvegarde est automatique et que j'ai pu reprendre la partie au même niveau après le redémarrage forcé.

Coté pour adultes, le jeu est assez simple et intéressant dans son genre, malgré un environnement trop semblable d'un tableau à l'autre.

ÉVALUATION : ***

DVD PC. Configuration minimale : processeur 1,8 GHz, Windows XP ou Vista avec un processeur 2,4 GHz, 1 Go de mémoire vive avec XP, 2 Go avec Vista, carte graphique 128 Mo de mémoire vive, lecteur 4X. Éditeur : Electronic Arts. Prix suggéré : 47 $. Distributeur : PMD Logisoft.

Fifa 2008: la saison du ballon rond

Le Super Bowl est chose du passé, on peut passer au «vrai» foot comme disent les Français. Si je préfère le soccer au football américain ou canadien, dans le monde du jeu, le hockey me semble plus facile à comprendre lorsqu'il s'agit de contrôler des joueurs et des stratégies. Pourtant, avec FIFA 2008, j'ai pu me débrouiller pas trop mal, bien que je doive encore travailler la technique des corners.

Si le joueur peut créer son équipe, il peut tout aussi bien choisir une équipe existante du circuit mondial ou du circuit européen comme le Real Madrid ou AC Milan. En mode championnat, on peut effectuer des échanges pour améliorer sa position dans le classement avec le mode de gérance d'équipe.

Sur le terrain, j'ai utilisé deux façons de jouer. D'abord, en personnifiant un joueur alors que le reste de l'équipe est sous le contrôle de l'ordinateur. Intéressant, mais moins passionnant qu'avec le contrôle en alternance des joueurs dans une partie normale. Par contre, dans le mode coopératif, on peut être quatre joueurs humains en même temps sur le terrain. Mes qualifications étant trop faibles, je n'ai pas eu envie de me faire humilier en tentant des parties en ligne.

Là où le jeu devient plus intéressant et plus complexe que le hockey, c'est aux contrôles, aux stratégies et aux mouvements. Il faut absolument une manette. C'est pas mal plus complexe que de lancer la rondelle sur un gardien de but. Les jeux de pieds, les passes et les tirs demandent une bonne dextérité avec les boutons et les joysticks de la manette. J'ai dû coller le manuel des mouvements sur l'écran pour apprendre à exécuter ceux-ci correctement.

Je n'ai pas gagné une seule partie; j'ai réussi quelques buts pendant les tirs de barrage. J'ai beaucoup aimé le point de vue pour les corners et les coups francs et les tirs de pénalité. C'est mieux qu'au hockey. Cependant, lors du jeu normal, la surface est si grande à l'écran que tout a l'air petit. Les amateurs de soccer vont aimer le mode de jeu très loin du style arcade, l'ambiance dans les stades, la musique et les chants de la foule et les commentaires des annonceurs maison. Les amateurs de sports américains risquent de moins s'y retrouver.

ÉVALUATION : ***

DVD PC. Configuration minimale : processeur 1,3 GHz, Windows 2000, XP ou Vista, 256 à 512 Mo de mémoire vive, carte vidéo 3D 64 Mo de mémoire vive, lecteur 4X. Éditeur : Electronic Arts. Prix suggéré : 47 $. Distributeur : PMD Logisoft. Il y a des versions Xbox 360 et PlayStation.

«Sherlock Holmes contre Arsène Lupin»: la bataille des titans

Quand le plus grand voleur de l'histoire lance un défi au meilleur enquêteur du monde, il faut s'attendre à une surchauffe des neurones pour dénouer les énigmes et percer les mystères.

Dans cette nouvelle aventure, Sherlock Holmes devra donc, avec l'aide du Dr Watson, résoudre les énigmes poétiques que lui a envoyées le voleur français qui a l'intention d'humilier l'Angleterre à la face du monde en dérobant cinq symboles de sa gloire.

Le joueur aura donc l'occasion de visiter des lieux impressionnants à Londres. Dans le musée, lors de la première partie de l'enquête, on peut admirer plusieurs oeuvres bien reproduites, mais ce n'est pas toujours le cas pour tous les autres lieux visités. Certains personnages dans le décor ne servent pas à faire avancer l'histoire même si on peut interagir avec eux. On se fait prendre une fois.

Pendant l'enquête, le joueur incarnera Holmes, Watson et même l'inspecteur Lestrade. Il n'en reste pas moins qu'il faut bien examiner les lieux visités pour trouver tous les indices. Il faut faire les liens dans les messages de Lupin et écrire la réponse au clavier. Alors, il faut avoir en tête que les lettres des claviers français ne sont pas au même endroit sur le clavier nord-américain pour utiliser les lettres à l'écran.

Le jeu se déroule lentement, il faut passer toutes les étapes dans une séquence avant de pouvoir passer à l'autre. Patience, observation et bon sens de la déduction seront les qualités requises pour réussir les quelques casse-tête et assemblages divers pendant toute la partie.

Le contrôle des personnages et des fonctions est aisé. Les amateurs d'enquête seront ravis, mais ceux qui cherchent des aventures mouvementées iront ailleurs.

ÉVALUATION : ***

DVD PC. Configuration minimale : processeur 1,3 GHz, Windows 2000, XP ou Vista, 512 Mo de mémoire vive, carte graphique 64 Mo de mémoire vive, lecteur 4X. Éditeur : Focus, Frogware. Prix suggéré : 40 $. Distributeur : PMD Logisoft.