La maison de production de télévision américaine FremantleMedia a été pressentie à plusieurs reprises par des compagnies désireuses d'obtenir les droits de l'émission «The Price is Right» afin d'en faire un jeu vidéo. C'est finalement Ludia, un studio montréalais qui existe depuis à peine sept mois, qui s'est lancé dans l'aventure après voir obtenu l'accord du géant américain.

La maison de production de télévision américaine FremantleMedia a été pressentie à plusieurs reprises par des compagnies désireuses d'obtenir les droits de l'émission «The Price is Right» afin d'en faire un jeu vidéo. C'est finalement Ludia, un studio montréalais qui existe depuis à peine sept mois, qui s'est lancé dans l'aventure après voir obtenu l'accord du géant américain.

La version PC du jeu sera disponible en téléchargement au début de 2008, puis sur Xbox 360, Nintendo Wii et DS plus tard dans l'année.

Alexandre Thabet, président de Ludia, était à Los Angeles la semaine dernière pour présenter le fruit de son travail à FremantleMedia.

«Au départ, l'optique de Ludia était de choisir des propriétés intellectuelles qui se prêtaient bien au placement de produit, un angle adopté par plusieurs émissions de télévisions. On a tout de suite vu une occasion intéressante dans le concept de The Price is Right. Au début, les négociations ont été difficiles avec FremantleMedia, parce que c'est tout de même leur deuxième en importance propriété intellectuelle après American Idol. Mais nous étions les premiers à leur proposer un concept qui intégrait de façon aussi directe le principe du placement de produit, qui leur semblait essentiel. Par exemple, dans le cadre des jeux où le participant doit estimer la valeur d'un produit, au lieu de présenter une télévision générique, sans marque, nous allons avoir une télé Sony, ce qui est beaucoup plus intéressant. On a repris 12 mini-jeux sur les 70 que compte l'émission The Price is Right. Nous avons exploité une perspective à la première personne, où le joueur ne se voit pas sur le plateau de tournage, mais où il participe directement au jeu. Ceci dit, l'ambiance est très proche de celle de l'émission de télévision, avec le fameux "Come on down", la foule en délire, etc. C'était une optique avec laquelle FremantleMedia était confortable, et aujourd'hui, ils sont ravis des dernières versions du jeu.»