L'éditeur français de jeux vidéo Ubisoft veut continuer à croître plus vite que le marché, misant sur de nouveaux types de jeux et sur les nouvelles consoles, et étudie plusieurs possibilités d'acquisitions, a-t-il indiqué mercredi en présentant ses résultats.

L'éditeur français de jeux vidéo Ubisoft veut continuer à croître plus vite que le marché, misant sur de nouveaux types de jeux et sur les nouvelles consoles, et étudie plusieurs possibilités d'acquisitions, a-t-il indiqué mercredi en présentant ses résultats.

Pour l'exercice 2007/2008, il table sur un chiffre d'affaires d'environ 800 millions d'euros, soit une croissance de plus de 17%, tout en prédisant un marché en hausse de 12 à 15%. Sur le prochain cycle (4-5 ans), Ubisoft pense que le marché va grimper de 40 à 50%, tout en s'estimant «bien positionné pour croître plus vite».

Sur l'exercice 2006/2007 clos fin mars, son chiffre d'affaires a gagné 24,4% à 680 millions d'euros, dans un marché en progression de 5%.

«Nous sommes désormais le deuxième éditeur indépendant en Europe: nous avons gagné une place cette année, avec 7% de part de marché», s'est félicité le PDG d'Ubisoft Yves Guillemot. La société a multiplié par 3,5 son résultat net, à 40,5 millions d'euros, bien au-dessus des attentes du marché.

Selon lui, cette performance est «le résultat de notre investissement sur les nouvelles consoles», la Wii, la PlayStation 3, la Xbox 360 et la Nintendo DS.

«Nous nous sommes positionnés tôt sur ces nouvelles machines», a-t-il indiqué, gagnant les places de premier éditeur indépendant pour la Wii, deuxième pour la Xbox 360 et troisième pour la DS.

L'éditeur français misera aussi sur les jeux «Casual», destinés à un public familial: ce segment, en forte croissance, a représenté 10% des ventes d'Ubisoft cette année, avec l'objectif d'atteindre 20% en 2007/2008.

Trois types de jeux «Casual» seront mis en avant: les animaux domestiques virtuels, les jeux pour jeunes filles et les jeux pédagogiques pour adultes.

Le groupe compte sortir plus de 70 jeux cette année, contre 57 l'an dernier, et continue à développer ses propres marques (six nouvelles prévues cette année).

Il s'intéresse aussi à des acquisitions: «nous regardons les dossiers, nous sommes assez actifs et nous avons pas mal de possibilités en ce moment», a déclaré le directeur financier Alain Martinez, précisant toutefois qu'il pourrait s'agir d'acquisitions mineures, «autour de 2 millions d'euros».

Le secteur du jeu vidéo vous intéresse? Consultez le blogue de Sébastien Ebacher.