Les malades de jeux vidéo vont pouvoir se faire soigner. Tant mieux, les Chinois ont montré que cette passion pouvait déboucher sur la folie. Cap sur la Hollande.

Les malades de jeux vidéo vont pouvoir se faire soigner. Tant mieux, les Chinois ont montré que cette passion pouvait déboucher sur la folie. Cap sur la Hollande.

Une première européenne: une clinique capable de traiter les dépendants des jeux video va ouvrir ses portes en juillet, à Amsterdam, annonce La Stampa du 5 juin. A l'origine du projet, un spécialiste du traitement de la dépendance, Smith and Johns, qui prévoit huit lits, pour des cures qui devraient durer de quatre à huit semaines.

Même combat

« Nous recevons des ados de quinze ans qui présentent les mêmes symptômes que des cinquantenaires adeptes des jeux de hasard, à l'exception du fait que leur pulsion réside dans les jeux vidéo »expliquait Keith Bakker directeur de Smith and Johns, à la BBC, rapporte la Stampa.

Et, s'il n'existe aujourd'hui pas d'étude clinique qui démontre la dépendance des jeux vidéo, le constat demeure : ces jeunes souffrent d'angoisses, de panique, de problèmes de sommeil. Et lorsqu'ils dorment, ils font des cauchemars. Car, commente ce spécialiste, les jeux sont conçus pour faire continuer le joueur sans fin.

Jeux chinois

Mais la première mondiale, révélait le même quotidien italien, c'était il y a près d'un an en Chine. Dans un hôpital de Pékin, s'ouvre alors le premier centre d'accueil au monde. Il accueille des jeunes qui ne vont plus à l'école, fuient leurs amis.

Car c'est en Asie que les phénomènes de dépendance au jeux en ligne seraient les plus marqués, et iraient le plus loin.

En juin dernier, rapporte la Stampa, un quarantenaire a été condamné à mort pour homicide, à Changaï : il avait tué un ami lors d'une dispute pour un objet virtuel, une épée dans The Legend of Mir III, un jeu de rôle en ligne.