L'agence américaine de gestion des crises (Fema), très critiquée il y a quatre ans après le cyclone Katrina, veut mettre à profit les sites de socialisation sur internet comme Twitter et Facebook pour communiquer en cas d'urgence, a annoncé son chef.

Selon Craig Fugate, ces outils peuvent aussi bien faire remonter les informations sur des catastrophes aux autorités qu'informer les habitants des zones à risque ou sinistrées.

«Lors d'une catastrophe, le public nous donne des renseignements sans prix», a affirmé M. Fugate, qui dispose déjà d'un compte sur le site de micro-blogues Twitter, tandis que la Fema entretient une page sur le site de socialisation Facebook.

Ces services pourraient prendre le relais au cas où les réseaux classiques de communication seraient inopérants, selon l'administrateur.

En 2005, alors que la Louisiane et le Mississippi avaient été ravagés par le cyclone Katrina, l'inefficacité des opérations de secours avait été mise en partie sur le compte des difficultés de communication entre les différents services, faute d'appareils de transmission compatibles.