Dans la vie, il y a les croyants et les athées, les lève-tôt et les lève-tard, les amateurs de café et les amateurs de thé et, depuis peu, les adeptes de Facebook et de Twitter. Deux clans qui s'affrontent? Survol des dernières données sur la question...

Les adeptes de Facebook sont:

Nombreux

60% de la population environ dit connaître et utiliser Facebook. Au pays, on estime que cela correspond à 13 millions d'usagers, dont 2,2 millions au Québec.

 

Des femmes

Aux États-Unis, de loin le plus grand utilisateur de Facebook (le Canada arrive en 4e place, derrière le Royaume-Uni et la Turquie), 56% des utilisateurs sont en fait des utilisatrices.

Jeunes

Un utilisateur sur deux a entre 18 et 34 ans.

Fouineux

Une étudiante en doctorat de l'Université Guelph, en Ontario, a même rédigé un article scientifique sur la question, pour conclure que Facebook peut éveiller bien des jalousies au sein des couples. Mesdames et messieurs, attention danger.

Des bêtes sociales

Certains observateurs comparent Facebook à une grosse fête de famille. Un mariage, disons. Les conversations relèvent donc souvent de l'anecdote (vie privée, références communes).

Les adeptes de Twitter sont:

Moins nombreux

3% de la population, environ.

Moins jeunes

On estime que seuls 11% de ses usagers ont entre 11 et 17 ans. En fait, les jeunes, grands adeptes de sites de réseautage social (99% des Américains de 18 à 24 ans affirment avoir une page My Space ou Facebook) et par ailleurs amateurs de textos, ne voient tout simplement aucun intérêt (ou valeur ajoutée) à utiliser Twitter.

Parfois volubiles, parfois pas

Une poignée d'utilisateurs (5%) génère les trois quarts du contenu sur Twitter. Beaucoup d'observateurs, peu d'acteurs, donc.

En mission

Pour avoir un intérêt dans Twitter, il faut non seulement être curieux, mais aussi avoir des choses intéressantes à communiquer. Une idée à partager, un point de vue politique à véhiculer, un produit à vendre. Pour revenir à l'analogie de la fête de famille, Twitter est une réunion de gens qui se connaissent peu, voire pas. D'où l'importance de se mettre en valeur, de se vendre, pour attirer l'attention.

Ils ont dit:

Patrick Lagacé: «Facebook est une rallonge de mon identité réelle, l'abri Tempo de ma vie virtuelle.»

Marie-Claude Lortie: «Facebook? Trop time-consuming! Retrouvez-moi sur Twitter...»

Sources: Check Facebook, Sylvain Sénécal de la Chaire de commerce électronique RBC Groupe Financier des HEC, CEFRIO, comScore